Congo: l’opposition dénonce l’arrestation illégale de ses membres

Le Frocad, une des deux coalitions opposées au référendum constitutionnel de dimanche au Congo, a annoncé mercredi que six de…

Le Frocad, une des deux coalitions opposées au référendum constitutionnel de dimanche au Congo, a annoncé mercredi que six de ses cadres avaient été arrêtés par la police à Brazzaville

«Nous avons été victimes tout à l’heure d’une attaque de policiers qui ont arrêté certains leaders», a déclaré, à des journalistes ce mercredi 21 octobre 2015, Paul-Marie Mpouélé, coordinateur du Front républicain pour le respect constitutionnel et l’alternance démocratique (Frocad). C’est au lendemain de heurts meurtriers entre forces de l’ordre et opposants à ce référendum, qui pourrait permettre au président Denis Sassou Nguesso de se représenter en 2016.

Selon lui, les six opposants, Clément Miérassa, Guy-Germain Kinfoussia, Marion Mandzimba, Henri Boukoulou, André Ngalibaki et Emmanuel Boungouandza, ont été arrêtés au siège de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), dans l’ouest de Brazzaville, alors qu’ils s’apprêtaient à donner une conférence de presse.

L’information n’a pu être confirmée immédiatement auprès de la police. L’UPADS est le premier parti d’opposition et la principale composante du Frocad. «Nous voulons que la Force publique soit républicaine, qu’elle se calme pour que la politique reprenne le dessus», a déclaré M. Mpouélé.

La force publique, a-t-il ajouté, accompagne librement les partisans du changement de la constitution et nous empêche de nous exprimer. Il appartient au président de la République d’apaiser le Congo, a encore déclaré M. Mpouélé, appelant M. Sassou à simplement retirer le projet de Constitution qui a selon lui profondément divisé les Congolais.

La question du changement de la constitution entraine des manifestations à Brazzaville au Congo.
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