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Crise anglophone : assassinat d’un combattant ambazonien repenti

Ikom Polycarp a été tué dans la nuit de mercredi par des individus armés non identifiés. La dépouille de l’ancien…

Ikom Polycarp a été tué dans la nuit de mercredi par des individus armés non identifiés.

La dépouille de l’ancien « général ambazonien Ikom Polycarp » a été retrouvée dans son domicile à Wum, département de la Menchum, région du Nord-Ouest. Il aurait été tué dans la nuit de mercredi à jeudi.

Ikom Polycarp meurt deux jours après avoir déposé les armes. Repentant, il est brandi à la face du monde au cours de  l’installation du préfet du département de la Menchum. Ses dernières paroles sont celles d’un homme demandant « pardon » pour les atrocités commises au sein des groupes armés séparatistes.

Selon des sources sécuritaires, l’infortuné avait sollicité rentrer dans son domicile. Ce, alors que la région dispose d’un centre d’accueil des combattants repentis. Il aurait par ailleurs reçu la mission de plaider auprès de ses anciens frères d’armes pour les inciter au repentir.

Ce n’est pas la première fois qu’un évènement de ce genre est enregistré au Cameroun depuis le lancement du processus de désarmement dans le pays.

Au mois de  mai dernier, la mort d’un bébé de trois mois à Muyuka, criblé de balles, avait suscité l’indignation générale. Les autorités camerounaises défendant l’honneur de l’armée, avaient pointé un doigt accusateur sur les miliciens sécessionnistes. Elles les accusaient de mener des représailles contre le géniteur de l’enfant qui avait changé de bord.