Pour la 2e étape qui partait de Figuil pour Garoua, c’est un cycliste de la SNH vélo club qui a été le plus rapide
Les camerounais vainqueur d’étape, les burkinabè toujours en jaune
Nguewa Clovis, 26 ans, a remporté la deuxième étape du tour cycliste international 2011 du Cameroun, lors de l’étape qui a relié lundi 28 février, la localité de Figuil dans la région du nord, à la ville de Garoua. Un sursaut d’orgueil, c’est comme cela que Martinien Tega et ses coéquipiers ont appelé la réalisation de cette étape. Dès le démarrage de l’étape, les camerounais solidaires se mettent autour de Martinien Tega, leader des cyclistes camerounais. Ensemble ils organisent une échappée, qui durera sur plus de 50 kilomètres. Mais à l’arrière, le peloton emmené par les Burkinabè contrôle le rythme de la course. A 30 kilomètres de l’arrivée, alors que le chronomètre est à près de deux 2 minutes d’écart, les burkinabè accélèrent le rythme pour tuer la tentative camerounaise. S’en suivront ensuite des attaques des coureurs de Douala vélo club, qui resteront infructueuses. Sur le final, Clovis Nguewa sort de l’échappée et part occuper la première place, juste devant le peloton. Le camerounais gagne l’étape, mais le maillot jaune est toujours sur les épaules des burkinabè, qui ont bien réduit l’écart crée par l’échappée. Minougou Oumarou vainqueur de la première étape avec une avance de plus de trois minutes au chronomètre, reste donc en jaune. Pour Clovis Nguewa, c’est une grosse joie. En octobre 2010 il avait déjà réussi l’exploit de donner une première victoire d’étape aux équipes camerounaises, à l’occasion du tour international Chantal Biya, c’était sur le boulevard du 20 mai.
Mardi 1er mars, l’étape la plus rude
Les cyclistes camerounais semblent avoir tiré les leçons de la première étape. Le camerounais Martinien Tega s’est retrouvé seul contre 5 cyclistes Burkinabè, à près de 75 kilomètres de la ligne d’arrivée. Difficile pour lui de résister face à des adversaires qui semblent aujourd’hui avoir fait de la première étape du nord, la leur. En 2010, c’est Rasmane Ouedraogo, aujourd’hui capitaine de l’équipe burkinabè, avait lui aussi remporté la première étape du tour. Cette journée de mardi est décisive. Le peloton va s’attaquer à l’épreuve la plus difficile de la compétition, la falaise de Mbé, sur la route de Ngaoundéré. La montée longue de près de 10 kilomètres, présente parfois des pentes à 15% sur deux ou trois kilomètres. La stratégie de Jean Philippe Duracka, le directeur technique national des équipes camerounaises, repose sur une victoire dans cette partie du tour. Très logiquement, l’étape de Ngaoundéré est la plus importante du tour. Celui qui remporte l’épreuve de la falaise, ou alors celui qui franchira en jaune cette étape a toutes les chances de remporter le tour 2011 a-t-il fait savoir. Mais dans le même temps, seul l’habitude des coureurs camerounais sur les routes du tour et le fait que de nombreuses équipes découvrent l’obstacle de Mbé pour la première fois peuvent jouer en faveur du Cameroun. Les lions qui sont arrivés la veille de la première étape comme tous les autres cyclistes n’ont pas l’avantage du terrain. Parmi la concurrence, Middle Slovakia avec son champion Milan Bareyni, mais aussi une belle équipe suisse peu connue, mais qui pourrait surprendre.
