Un forum de sensibilisation sur le sujet se tient ce mardi 19 janvier à Douala
Le forum qui s’étale sur toute la journée au cercle municipal de Bonanjo, a pour thème central Mon pays est un Etat de droit. Mais qu’en est-il des miens? Selon les organisateurs – l’association Solidarité pour la promotion des droits de l’homme et des peuples (PRODHOP) et Alternative-Cameroun – l’objectif est d’éduquer et sensibiliser les uns et les autres sur les droits de l’homme au Cameroun, afin d’éditer un livre blanc sur les droits humains dans notre pays. Ainsi la journée sera marquée par des exposés sur des thèmes tels: Les droits individuels et les droits des minorités; les droits des prisonniers; les violences faites aux femmes et aux enfants en prison, le statut des LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuelles et Transsexuelles); les mariages forcés des mineurs et le travail des enfants. Bref, il sera question au cours des échanges de passer au peigne fin tous les aspects qui touchent aux droits de l’homme. Les exposés seront animés par des enseignants d’université, sociologues, journalistes, avocats et autres pharmaciens.
A la fin des exposés, l’on suivra un grand débat animé par des experts des droits de l’homme. Une journée qui va permettre de s’interroger sur l’effectivité, le respect ou non des droits de l’homme dans notre pays. Ceci au moment où certaines minorités telles que les femmes et enfants prisonniers et les homosexuels sont engagés dans une lutte acharnée pour la reconnaissance de leurs droits, ce avec le soutien notamment de ces deux associations.
PRODHOP a pour objet la promotion des droits humains, de la paix, de l’Etat de droit et de la démocratie, la défense et la protection des droits et liberté de la personne humaine, l’assistance judiciaire et juridique aux victimes des violations des droits humains, la lutte contre l’impunité et la protection des personnes vulnérables. Alternatives-Cameroun quand à elle, l’association pour la Liberté, la Tolérance, l’expression et le Respect des personnes de Nature Indigentes ou victimes d’exclusion sociale, a entre autres missions de lutter pour le respect des droits humains, notamment les droits d’accès aux services médicaux, à l’information, à la formation et à l’éducation des personnes vulnérables ou victimes de discrimination (les minorités sexuelles); aider les personnes exclues à réintégrer un milieu affectif et/ou professionnel et contribuer ainsi à leur réinsertion sociale.
