Evangéliser les peuples en langues locales: un atout pour la foi et le développement
Cameron William Townsend crée en 1934 les cours de linguistique appelé Summer Institut of linguistic (SIL). 70 ans après, Carolyn Miller dirige l’organisme au niveau national en tant que président et John Watters en est le directeur exécutif. Dallas, la ville des Etats-Unis est le siège international de l’organisme non gouvernemental, pendant que Nairobi abrite celui de l’Afrique. Plus de 70 pays dans le monde et 24 en Afrique travaillent avec cette ONG depuis plus de 70 ans. Tout est parti d’une histoire de vouloir évangéliser. William, habité par le zèle de l’évangile, veut respecter les prescriptions qui s’y trouvent. L’une d’elle est la mission de Jésus-Christ « allez, auprès des nations, faites d’elles mes disciples,. » Matthieu 28/19.
Dans cette tâche, il butte à la difficulté de communication, car il ne maîtrise pas la langue d’un de ses interlocuteurs. C’est alors qu’il décide de se mettre à l’école de cette langue et au bout de quelques années, il réussit à traduire la Bible en ladite langue. De cette expérience, il décide de mettre sur pied la Sil. Aujourd’hui, on parle de Sil au Cameroun depuis 40 ans. Sil-Cameroun, c’est 70 langues étudiées, un siège national à Yaoundé et deux bureaux régionaux à Bamenda et Maroua où 14 nationalités cohabitent tous les jours de manière pacifique.
Dossier préparé par Integration/www.integration-centralafrica.info

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