Environnement: des experts pour évaluer la situation en Afrique centrale

Des acteurs de la sous-région vont se réunir du 11 au 12 novembre, à Ebolowa dans le Sud-Cameroun, pour tenter…

Des acteurs de la sous-région vont se réunir du 11 au 12 novembre, à Ebolowa dans le Sud-Cameroun, pour tenter d’évaluer la gouvernance environnementale de cette partie de l’Afrique

La vaste région du bassin du Congo est la plus grande réserve forestière en Afrique, considérée comme l’une des plus grandes dans le monde après la forêt amazonienne. D’après les initiateurs du séminaire, qui se tiendra du 11 au 12 novembre 2015 à Ebolowa dans le sud du Cameroun, l’objectif de la rencontre des experts et acteurs de la sous-région est d’échanger sur la capacité de l’évaluation environnementale à contribuer à l’intégration de la bonne gouvernance dans la gestion des ressources naturelles en Afrique centrale. Ceci, en appui aux stratégies d’émergence des pays concernés et de la sous-région, en vue de proposer des solutions d’amélioration.

«Au cours de ces travaux, nous verrons l’environnement biophysique et socio-économique à toutes les échelles décisionnelles, depuis les stratégies nationales et les politiques, plans et programmes, jusqu’aux projets. D’ailleurs sera mise à l’ uvre, l’Étude d’impacts environnemental et social (ÉIES), la forme d’évaluation environnementale la plus connue est en Afrique centrale», indique les initiateurs du projet. Quant à la question de savoir pourquoi l’Afrique centrale, «parce que bien que réputée riche en ressources naturelles, elle reste une région pauvre, un sujet de préoccupation majeure», poursuivent-ils.

Ces préoccupations seront, sans doute, soulevées lors des assises. [I «Il ressort de la littérature sur la question que la réponse n’est pas simple, étant donné que c’est la résultante de plusieurs facteurs plus ou moins complexes. Toujours est-il que les aspects relatifs aux déficits de gouvernance de ces ressources, entendues comme la manière par laquelle le pouvoir est exercé dans leur gestion au service du développement durable, reviennent presque systématiquement comme étant à la base d’une telle situation. Ce qui se traduirait par la mise en place de pratiques de gestion peu efficaces, peu transparentes, peu participatives et peu responsables.»], notent les organisateurs dans un communiqué.

L’hypothèse qui est faite ici est que l’Evaluation Environnementale (EE), bien menée, pourrait s’avérer être un outil efficace d’intégration des principes de bonne gouvernance dans les ressources naturelles en Afrique centrale et contribuer à faire d’elles de véritables atouts pour l’amélioration des conditions de vie des populations et le développement durable des États et de la sous-région. «L’évaluation environnementale de par sa nature anticipative, préventive, participative et dynamique est un outil par excellence de promotion de la transparence et la bonne gouvernance», concluent les initiateurs du projet.

L’Afrique centrale en concertation pour une bonne gouvernance environnementale.
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