Bertrand Mendouga a été élu le 30 décembre à la tête de la fédération sportive de la boxe camerounaise.
La joie est manifeste dans le camp du nouveau président et chez les fans de la boxe. Il était temps qu’il y ai un réaménagement. Bertrand Mendouga, est depuis le 30 décembre 2008, le symbole du renouveau tant souhaité au sein de la fédération sportive de boxe. L’élection s’est déroulée dans la salle du Camp de l’Unité de Yaoundé, siège de la Fécaboxe. Les votes opposaient deux candidats en lice. A savoir, Jean-Marie Akono Ze, président du bureau sortant et Bertrand Mendouga.
Au cours de la session élective, Tagne Fogno Rigobert n’a pas permis que le président sortant obtienne le quitus de l’assemblée générale. Celui-ci a évoqué des raisons de mauvaise gestion de la Fécaboxe au cours des quatre précédentes années. Ce qui l’a d’emblé éliminé de la course à la présidence de la fédération sportive camerounaise. Cette disqualification laisse donc champ libre à Bertrand Mendouga seul candidat en lice.
Un retournement de la situation de dernière minute qui s’avère fatale pour le candidat déchu et son camp qui avaient traité la candidature de leur adversaire « d’illégale ». Jean-Marie Akono Ze évoquait le règlement intérieur pour exiger la disqualification de son rival. « On ne peut diriger la Fécaboxe que si l’on est membre ou dignitaire », disait-il. D’après ses dire, les textes organiques de la Fécaboxe précisent qu’à condition d’avoir été membre de l’Assemblée générale, du Conseil d’administration ou du bureau exécutif pendant le mandat qui s’achève, justifier de sa carte de membre et du paiement régulier de ses cotisations statutaires. Or, « Bertrand Mendouga était sorti durant l’Olympiade. Entre 2005-2008, il n’a été présent à la boxe nulle part. On ne saurait donc parler de candidature en ce qui le concerne ».
Finalement, la candidature du nouveau président a été réhabilitée à la faveur de la circulaire du ministre des Sports et de l’éducation physique du 31 octobre 2008 organisant le renouvellement des organes dirigeants au sein des fédérations sportives civiles nationales. Ce qui à joué en la faveur de Mendouga. Connu pour avoir dirigé entre 2001 et 2004 cette fédération dont il a de nouveau la charge. Le scrutin uninominal du président, du premier vice-président, du secrétaire générale et du chef du département des finances du 30 décembre, a cédé la place aux travaux du conseil d’administration au cours duquel devaient être complétés les postes restés vacants du bureau exécutif.

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