Le festival démarre ce lundi 09 novembre à Yaoundé.
Ai-jo Mamadou, Tonton Ebogo, Bisso Solo, ou encore Charmant M sont quelques artistes que le directeur du festival, René Ayina, annonce comme invités à cette onzième édition de la grande fête du bikutsi. Une édition qui rendra un vibrant hommage à l’un des ténors du genre, décédé il y a une dizaine d’années, Sala Bekono. Le camp Aes- Sonel d’Essos va ainsi vibrer du 09 au 14 Novembre au rythme des rythmes traditionnels bantous.
Le thème de cette année L’organisation des évènements culturels au Cameroun : nécessité ou simple divertissement, définit clairement les activités qui y seront menées. Des ateliers de formation seront organisés à l’intention des jeunes de moins de 15 ans et porteront notamment sur le management artistique, l’entreprenariat culturel, la photographie des scènes artistiques, la production, la communication sur les évènements culturels et l’organisation des dits évènements. Par ceci, il est question d’encourager les jeunes à s’intéresser aux divers métiers du secteur culturel. Les difficultés de ce secteur seront relevées aux travers des rencontres professionnelles entre les experts qui tenteront par la même occasion de trouver les moyens d’y remédier. Le forum des directeurs de festivals se tiendra les 12 et 13 novembre. Une innovation particulière est à noter pour cette année, c’est la délocalisation dans les mairies de Yaoundé 2, Yaoundé 3 et Yaoundé 6. Les organisateurs ont voulu par cette action rapprocher le festival de son public, et le promoteur d’ajouter pour cette première expérience, nous allons d’abord nous en tenir à des activités de formation et d’information. Du 09 au 13 seront formés les managers artistiques et opérateurs culturels. Les spectacles quant à eux démarrent le jeudi 12, jour de l’ouverture officielle du festival. L’on note que des prix seront décernés, comme c’est le cas depuis deux ans, aux personnes qui par leur travail contribuent à la promotion du rythme Bikutsi.
Les objectifs du Festi bikutsi
Après onze années d’activités, le promoteur reconnaît que le festival a besoin d’être boosté pour pouvoir s’ouvrir à de nouveaux horizons, car dit-il, « jusque-la nous faisons uniquement de l’animation ». Les objectifs, au fil des éditions sont grandissants, recréer un engouement auprès des publics jeunes pour les rythmes et les productions locales ; créer une plateforme de rencontre, de production et d’échange entre des générations différentes d’artistes, des plus illustres au plus anonymes tout en leur offrant la possibilité de se faire connaître, de se perfectionner et de tourner ; proposer des idées visant à développer la gestion des projets culturels ; contribuer à l’animation de la cité ; favoriser la promotion du bikutsi, et surtout valoriser les rythmes traditionnels bantous.
