Formation foraine Ohada: Des étudiants de l’université de Douala s’imprègnent du droit des affaires

Depuis mercredi 18 janvier, plusieurs dizaines d'étudiants en master 2 de la faculté de droit de l'université de Douala reçoivent…

Depuis mercredi 18 janvier, plusieurs dizaines d’étudiants en master 2 de la faculté de droit de l’université de Douala reçoivent une formation foraine Ohada

Contribution des structures spécialisées dans le droit des affaires
La formation Ohada, Organisation pour l’Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique se fait sous l’égide de l’Organisation internationale de la francophonie (Oif) en partenariat avec l’université Senghor d’Alexandrie, l’idée est d’harmoniser les règles qui permettent d’avoir une sécurité juridique cette première session de formation doit augurer d’un avenir meilleur pour nos étudiants qui sont des professionnels dans l’application du droit des affaires en Afrique, a dit le vice recteur en charge des enseignements. Ladite formation est dispensée par des spécialistes du droit, notamment des enseignants d’université venus du Cameroun et de la France et des notaires de l’association du notariat francophone. Ici nous avons des étudiants qui ont une connaissance du droit, le choix des étudiants est fait parce que nous estimons que c’est l’avenir, ils recevront des informations sur la manière dont le traité s’applique, quelle est la règle de la supranationalité entre le droit d’un pays et le droit international, ensuite l’explication sur les différentes reformes en cours. Voila les temps forts de ce programme tels que présenté par Jacques Desvages notaire et membre du conseil supérieur du notariat français.

Comprendre les questions juridique et économique du droit des affaires
Chaque session de formation est articulée en deux parties regroupant successivement les grandes questions relatives au système institutionnel de l’Ohada et les diverses questions de droit positif Ohada, relatives à la sécurisation des risques. L’événement a donné lieu à une cérémonie dans l’amphi Georges Ngango de l’université de Douala, cérémonie au cours de laquelle le vice recteur en charge des enseignements a exprimé les attentes académiques de ses étudiants, nous souhaitons que nos étudiants s’intéressent à cette formation surtout qu’il y a une évaluation à la fin de la formation mais je sais qu’ils sont motivés. Globalement trois thèmes vont être développés durant les deux jours de la formation, au terme de cette phase une évaluation sera faite. Bien au-delà, il est aussi question de capitaliser sur l’apport des uns et des autres, Jean du Bois de Gaudusson, professeur de droit public par ailleurs président honoraire de l’Agence universitaire de la francophonie explique nous voulons contribuer à réfléchir sur ces questions de développement juridique et de développement économique, autre chose l’Ohada est très liée à l’Oif, c’est l’occasion de montrer ce qu’est la francophonie au quotidien dans ses activités. Ce mercredi 18 janvier les questions de droit positif ont été abordées sur plusieurs volets, jeudi 19 janvier les apprenants verront les attentes des investisseurs et la réponse de l’Ohada, la journée de ce vendredi est consacrée à l’évaluation. Il faut dire qu’au cours des échanges les étudiants participent à travers des questions posées aux exposants.

Jean du Bois de Gaudusson, professeur de droit public et président honoraire de l’Agence universitaire de la francophonie explique: « Nous voulons contribuer à réfléchir sur ces questions de développement juridique et de développement économique » (…)
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