L’accès à la terre est depuis des temps immémoriaux une question de développement agricole
La 6 édition du forum Davoc qui se tiendra les 22 et 23 Aout prochain au palais des congrès de Yaoundé permettra aux différents panélistes avec l’appui du gouvernement Camerounais d’apporter des réponses à cette problématique au c ur du décollage de l’agriculture de seconde génération. Considéré comme l’Afrique en miniature, le Cameroun dispose d’une population très dynamique de plus de 20 millions d’habitants installés aussi bien en milieu rurales et urbaines. Celle-ci bénéficie de conditions naturelles très favorables à la production agricole ainsi que d’abondantes ressources foncières encore largement sous-exploitées ; fort d’un potentiel de terre irrigables, estimées à environs 240 000 ha (source du Minader) et une position hautement stratégique qui fait ‘elle le grenier de l’Afrique centrale.
En sa qualité de leader pour la production et la distribution du mais dans toute la sous-région. L’agriculture camerounaise est le berceau de l’économie nationale et internationale et même de la lutte contre la pauvreté. Parce que l’agriculture de seconde passe par la mécanisation des engins pour une production agricole à grande échelle, outre la possibilité de financement et des transferts de technologie, la promotion de cette agriculture repose au mieux sur le développement des moyens et grandes exploitations. La question de la terre est aussi un enjeu pour la sécurité alimentaire. Conscient de l’augmentation de la population mondiale en 2050 et dont sa survie dépendra de la capacité à produire pour subvenir aux besoins de l’humanité.’S’il est vrai que la terre nourrit son homme, il n’en demeure pas moins vrai qu’il est aussi important de penser à la protection de son environnement comme disait Jean-Marie Pelt dans son livre « Cessons de tuer la terre pour nourrir l’homme ».
