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GICAM, Cameroun, rencontre RSE DRH: Amour, étude et intervenants

Par Thierry Téné, Directeur de l'Institut Afrique RSE La présentation, par la très dynamique et engagée Inès Taiga, des résultats…

Par Thierry Téné, Directeur de l’Institut Afrique RSE

La présentation, par la très dynamique et engagée Inès Taiga, des résultats de l’étude inédite sur la «Perception des pratiques de Responsabilité Sociétale des Entreprises par les Gestionnaires des Ressources Humaines en Afrique : cas du Cameroun » sera l’un des temps forts de la rencontre sur «les enjeux de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) pour les Gestionnaires des Ressources Humaines dans le contexte africain » organisée par le Syndicat des Industries du Cameroun (SYNDUSTRICAM), l’Association des Gestionnaires des Ressources Humaines du Cameroun (AGRHU) et l’Institut Afrique RSE, le 13 février 2014 au siège du GICAM à Douala. L’intervention de M. Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame, Directeur Général de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale sera très attendue. Il sera précédé lors de la cérémonie d’ouverture par Manfred Timba, Président de l’AGRHU et DRH de Axa Cameroun, qui va interrompre ses vacances pour être présent. Les bonnes pratiques du key-note speaker et très réactif Mohammed Ait Benzaider, DRH de Holding Ménara, lauréat du prix « Meilleur Employeur au Maroc » dans la catégorie des grandes entreprises seront suivies religieusement par les participants. Ce sera également le cas pour les témoignages de Diane Lilly Bakehe, Chef de Division Organisation et Gestion des Compétences à la Société Anonyme des Brasseries du Cameroun (SABC) et Thierry Owona, DRH de SOSUCAM. Lors de la formation sur la RSE à Pointe-Noire au Congo, parmi les six cadres de Congo Terminal (filiale de BOLLORE) ayant pris part, elle avait été parmi les plus actifs. C’est donc un immense plaisir de compter Bel Lauretta Dinana, DRH Congo Terminal parmi les intervenants.

Le très visionnaire Christian Fosso, Directeur Général de Fimex International présentera les bonnes pratiques du groupe en matière de « relations et conditions de travail ». Il apportera probablement un éclairage sur son concept de « synergies agissantes » qui consiste à anticiper pour agir et non réagir. Pour des synergies agissantes en matière de RSE, il faut une coopération entre les universités et les entreprises. Les Professeurs Emmanuel Kamdem et Gilles Célestin Etoundi Eloundou, respectivement Directeur et Directeur Adjoint Chargé des Etudes à l’ESSEC seront les grands témoins de la rencontre. Comme elle aura lieu la veille de la Saint Valentin, nous parlerons évidemment d’amour. Chérie, tu aimes ton entreprise un peu, beaucoup, passionnément ou à la folie ? L’analyse des réponses des salariés serait un bon indicateur de la culture d’entreprise. Le c ur du personnel est donc à prendre. Il est vrai que le c ur à ses raisons que même la raison ignore, mais mettre la RSE au c ur du projet d’entreprise peut finalement donner raison au dirigeant. Selon le responsable RSE d’une grande entreprise camerounaise «Au départ le département RSE était perçu par les collègues comme l’unité des dépenses. Aujourd’hui ils estiment que c’est une unité stratégique et le c ur de l’entreprise : c’est l’unité qui fait qu’on nous aime. Elle donne à la société un visage humain. La RSE a permis la valorisation de l’entreprise. Beaucoup de collègues avaient du mal à se présenter comme salarié de l’entreprise. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. »

Le degré d’appartenance à une entreprise dépend du management des ressources humaines. Pour ce Directeur Général d’une filiale de Multinationale qui nous a reçu pendant près de deux heures «Manager c’est faire faire. Mais c’est insuffisant. L’exemplarité est plus importante que l’autorité. Pour de meilleures relations de travail avec les collaborateurs, il faut descendre avec eux à leur niveau de compréhension. Ce qui nécessite une écoute attentive de la part des cadres et dirigeants. Or en général, il n’y a pas d’écoute et donc pas de compréhension. Pour bien faire les choses, il faut identifier le problème, analyser les conséquences et comprendre les causes. Ce qui conduit normalement à la solution. Le plus souvent la dernière étape n’est pas atteinte car on s’arrête aux conséquences. Le management devient de plus en plus détaché de la dimension personnelle de l’exécution. » C’est toute la nécessité d’une gestion humaine des ressources humaines. Quel peut être l’apport de la RSE ? D’après Mohammed Ait Benzaider « L’adoption d’une démarche RSE au sein des entreprises contribue à les rendre plus novatrices, productives et compétitives. Et ce à travers l’amélioration des relations avec les employés, le renforcement des relations avec les collectivités et l’amélioration de la réputation et de l’image de marque.

Thierry Téné, Directeur de l’Institut Afrique RSE
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Socialement responsable n’est pas seulement satisfaire aux obligations règlementaires ou légales, mais aller au-delà et investir d’avantage dans le capital humain, l’environnement et les relations avec les parties prenantes. De ce fait, les entreprises les plus évoluées sont d’une part les entreprises où la cohésion et la coexistence pacifique entre les détenteurs de capitaux, les travailleurs et les partenaires sociaux sont hautement entretenues à travers un dialogue social participatif qui représente un vrai levier permettant ainsi d’améliorer la performance de l’organisation. Et d’autre part, celles qui offrent un meilleur environnement et de bonnes conditions de travail pour leurs salariés ce qui aura certainement un impact positif sur leur santé et leur motivation au travail. » On comprend mieux pourquoi il a remporté le prix de « Meilleur Employeur du Maroc ».