Il s’agit d’une campagne entamée depuis le 21 février dernier à l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé. Ces séances de dépistages vont jusqu’au 25 février prochain.
« Toute masse ou gonflement du sein doit alerter et inviter chaque femme à courir dans une formation sanitaire. Si l’on arrive assez tôt à l’hôpital, elle peut être enlevée sans danger. Mais si un changement est observé et la personne n’agit pas, elle doit s’attendre à passer par la radiothérapie ou la chimiothérapie. C’est pénible et coûteux », explique le Pr Mbu Robinson Enow, directeur général de l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé.
Des propos qui justifient l’organisation par sa formation sanitaire de cette campagne pour les femmes âgée d’au moins 20 ans. Une campagne qui vise à réduire les effets du cancer sur la population.
Raison pour laquelle, elle s’est également élargie aux hommes. 11 gynécologues et 23 sages-femmes sont à l’œuvre pour mener cette campagne de dépistage. Le directeur de l’institution renseigne aussi que ceux qui seront retrouvés malades seront pris en charge dans la formation sanitaire.