La filière coton-textile dans son segment de la transformation bat de l’aile, en raison des manquements de la Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam), principale usine de filature du coton au Cameroun. Pour essayer de juguler le déficit de transformation de la Cicam, nos confrères d’Investir au Cameroun annoncent que le gouvernement envisage la création d’une deuxième unité de filature du coton en dehors de la Cicam.
Ce projet figure dans le programme d’activités du ministère des Mines, des Industrie et du Développement technologique récemment soumis à l’Assemblée nationale et au Sénat. « Cette action permettra d’accroître significativement le taux de transformation du coton et de réduire drastiquement les importations des produits textiles », indiquent nos confrères. L’on apprend par ailleurs que cette unité de filature disposera d’une capacité de transformation de 300 000 tonnes annuelles.
Cette nouvelle usine va orienter son activité vers la confection des tenues des grands corps technique de l’État en l’occurrence des Forces de maintien de l’ordre, des écoliers, des universités, etc.). Il va sans dire que la commande publique contribuera à coup sûr à servir de levier de développement de cette filière, surtout si les prestations sont réglées. L’arrivée d’une deuxième unité de filature du coton serait salvatrice pour la filière, dans un contexte où le Cicam ne parvient pas à satisfaire les besoins du marché.