Des obus et des roquettes s’abattaient mercredi à intervalles réguliers sur la ville industrielle de Severodonetsk, dans l’est de l’Ukraine, ont constaté à la mi-journée des journalistes de l’Agence France-Presse. Un bâtiment était en feu et de très rares civils étaient visibles dans les rues. Les habitants se risquaient à sortir quand les bombardements s’interrompaient quelques minutes, avant de courir se mettre à couvert quand les frappes reprenaient, ont vu des journalistes de l’Agence France-Presse.
Severodonetsk, plus de 100 000 habitants avant la guerre, est la ville le plus à l’est tenue par l’armée ukrainienne, tout près de la ligne de front avec les territoires séparatistes prorusses. L’armée russe a dit ces derniers jours concentrer ses efforts sur l’est du pays, dont la région de Lougansk, où se trouve Severodonetsk. Un convoi humanitaire de l’ONU, composé de huit camions, a pu atteindre Severodonetsk mardi, apportant des rations alimentaires, de la farine et des couvertures pour quelque 17 000 personnes, ainsi que 4 générateurs électriques pour les hôpitaux de la ville.