« La répression sanglante de samedi est bien la preuve que le général Burhan n’est pas décidé à chercher une issue à la crise », estimait samedi après-midi un jeune Soudanais actif dans le réseau des comités de résistance. Le front anti-putsch entend donc maintenir la pression et appelle d’ores et déjà à une nouvelle mobilisation, le mercredi 17 novembre.
Du côté de l’armée, et pendant que la rue soudanaise comptait ses morts, hier, le général Burhan a présidé la première réunion du nouveau Conseil de souveraineté. Faut-il y avoir un symbole ? La nomination de ce nouveau conseil a été qualifiée par l’ONU « d’unilatérale » et a été perçue par beaucoup comme manière pour le chef de l’armée d’entériner son putsch.
Parallèlement, les arrestations se poursuivent, tout comme les purges dans les institutions publiques où des opposants au coup d’État sont discrètement remplacés par des cadres de l’ancien régime.
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