Alors que le secrétaire général préfère rester dans son rôle de régulateur dans l’absolue, le président de la Cobac s’est dit ouvert
Les dirigeants de la Commission bancaire d’Afrique Centrale, ont affiché récemment des points de vue légèrement différents, sur la question des innovations que pourraient apporter les banques de la sous-région, en matière des services de crédit accordé au financement de l’économie. Sur la question le gouvernement de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) s’est montré ouvert, quoique prudent.
Il faut toujours s’inscrire dans une perspective dynamique, la COBAC n’a pas le monopole de la connaissance des choses. Les choses évoluent beaucoup dans l’univers de la finance et de l’économie en général… Il existe une réglementation, et elle n’est pas immuable. Par exemple, nous sommes passés d’une règlementation qui nationale à une autre qui est harmonisée au niveau sous-régional. Lorsqu’on fait le bilan de cette migration, il est plutôt satisfaisant. Il n’en reste pas moins que des propositions innovatrices seront toujours les bienvenues. Vous verrez d’ailleurs que la COBAC propose et initie des textes pour améliorer les choses. La COBAC est ouverte à toute initiative qui va dans le bon sens a fait savoir Lucas Abaga Nchama, par ailleurs président de la Commission.
Son Secrétaire Général au sein de la commission lui aussi reste dans l’esprit d’ouverture, mais avec plus de fermeté. Ce que je veux dire sur ce sujet c’est que chacun doit jouer son rôle. Il appartient aux Etats et à leurs partenaires de rechercher des mécanismes pour financer leurs exigences de développement et nous notre rôle est de s’assurer que les Banques qui participent à ces initiatives respectent la règlementation. Les deux objectifs en mon sens ne sont pas contradictoires, mais doivent s’accompagner. S’il y a un besoin des financements à long terme. Il y a des règles pour cela et nous allons toujours nous assurer qu’elles sont respectées. Maintenant s’il y a des innovations particulières, nous pouvons orienter les autorités vers elles. Mais globalement nous restons dans notre rôle de régulateurs a fait savoir pour sa part Idriss Ahmed Idriss.
