Le jeune Olivier Madiba lance une pétition sur la plateforme Change.org afin d’inviter d’autres Camerounais à lutter contre les tapages nocturne des bars
Depuis ce lundi 10 juillet 2017, la plateforme Change.org abrite la pétition d’un jeune camerounais qui a décidé de mener une lutte contre les tapages nocturnes des bars et autre débits de boisson à proximité des résidences. Olivier Madiba, qui est à l’origine de cette pétition relate une expérience personnelle pour inviter ses concitoyens à le rejoindre dans ce combat.
«Nous sommes un dimanche à 00h40 et je n’arrive pas à me préparer pour ma semaine à cause du bar à 400 mètres qui est encore ouvert et qui met un volume infernal. La plupart des camerounais vivent cette pollution sonore qui empêche nos enfants de dormir et des familles de se reposer. Si comme moi vous êtes fatigués de la pollution sonore nocturne, signez et faites passer cette pétition que nous ferons remonter aux autorités compétentes.»
Le jeune entrepreneur qui est à l’origine du premier jeu vidéo camerounais, met ainsi le doigt dans une plaie que la société camerounaise traine depuis longtemps et qui se ressent dans l’engouement avec lequel les internautes réagissent à cette pétition. Des perturbations sonores nocturnes qui il faut le signaler se font au mépris total de la loi qui est claire sur les restrictions relatives aux horaires de fonctionnement des bars.
En effet dans ses articles 13 et 14, le décret du 09 novembre 1990 fixant les conditions d’exploitation des débits de boissons stipule que les heures d’ouvertures et de fermetures des débits de boisson sont fixés de 6 à 21h pour les ventes à emporter, et de 6h à minuit pour les ventes sur place. Par ailleurs aucun débit de boisson ne peut être ouvert ou transféré à 200m d’un hôpital, d’un dispensaire, d’un établissement d’enseignement ou d’un édifice consacré au culte.
La pétition sera remise au président de la République, au chef du gouvernement et aux délégués du gouvernement des deux principales villes du Cameroun Douala et Yaoundé, selon son initiateur.