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Kiosque: Revue de la presse de ce vendredi 16 mars

Affaire Vanessa Tchatchou, élection à l'Assemblée nationale, litiges sur le site de la nouvelle cimenterie, et en fait divers l'histoire…

Affaire Vanessa Tchatchou, élection à l’Assemblée nationale, litiges sur le site de la nouvelle cimenterie, et en fait divers l’histoire d’un homme qui tue son amante…

Vanesse Tchatchou a été expulsée manu militari de l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Ngousso. Le Jour explique Vanessa Tchatchou s’est fait conduit par une dizaine de policiers armés, vers un lieu inconnu. Autour de 20h, elle a été violemment sortie de la chambre qu’elle occupe à l’hôpital gynéco-obstétrique, trainée au sol et jetée de force dans un véhicule. L’enlèvement de Vanessa s’est fait en présence du nouveau directeur général de l’hôpital gynéco-obstétrique, Angwafor III Fru Fobuzshi, qui coordonnait l’opération. A ce moment-là, la famille de Vanessa était absente de l’hôpital. D’après nos informations, l’ordre de la faire sortir de cette formation hospitalière serait venu de la présidence de la République. La Nouvelle Expression va plus loin La mère du bébé volé a été mise de force dans un véhicule qui a démarré en trombe. Initialement, les policiers ont fait savoir aux membres de la famille que la destination directe était la maison familiale]. Le cortège a fait plusieurs contours dans la ville, les policiers prétextant qu’il: « faut semer les gens qui sont tentés de les suivre ». C’est vers 22h que les policiers sont arrivés à la maison familiale, quelque part après les rails, à Ngousso.En revanche L’actu dit que la jeune mère expulsée a immédiatement été conduite dans une autre formation hospitalière. Jetée à l’entrée du domicile familiale-parce qu’elle refusait de descendre du véhicule de la police, Vanessa perd conscience détaille le quotidien de Gustave Samnick. Mutations précise que victime d’un malaise après son expulsion manu militari de l’hôpital pour le domicile familial, elle a été hospitalisée dans un lieu tenu secret.

Le 12 mars a eu l’élection du président de l’assemblée nationale Cavayé Yéguie rempile au perchoir de l’assemblée nationale titre Cameroon Tribune.Le quotidien bilingue révèle que C’est à une forte majorité que le président sortant a été reconduit à son poste. Jean Bernard Ndongo Essomba a, au nom de ses camarades, proposé la candidature de Cavaye Yeguié Djibril. Une salve d’applaudissements a salué l’annonce. C’est donc seul que le président du bureau sortant fera face à ses collègues. Il s’en tirera d’ailleurs brillamment avec 126 voix sur 144 votants. Le doyen d’âge va donc déclarer élu le nouveau président qu’il va inviter à s’installer au perchoir. La Nouvelle Expression qualifie cette élection de sans enjeu Cavaye Yeguié Djibril et ses camarades du bureau de l’Assemblée nationale ont été reconduits hier à la tête de l’auguste chambre au terme d’une élection sans enjeu. La petite nouveauté hier à l’hémicycle de Ngoa-Ekéllé, est venue dans la liste consensuelle présentée par l’ensemble des partis politiques représentés à l’Assemblée nationale : c’est le remplaçant de l’honorable Adjibolo, de regretté mémoire. L’honorable Kombo Gberi, député Rdpc du Lom et Djerem Est a rejoint le bureau pour succéder à l’honorable Philémon Adjibolo, qui était un poids lourd de la politique dans la région de l’Est. Le reste ne relève que de la routine. Le Jour relate Il n’y a eu aucun suspense hier à l’Assemblée nationale. Cavayé Yéguié Djibril a été reconduit au perchoir à l’issue d’une élection au terme de laquelle il a triomphé.Le quotidien d’Haman Mana atteste que dès l’annonce de sa candidature par le président du groupe parlementaire Rdpc, Jean Bernard Ndongo Essomba, tous les regards sont rivés vers un autre député du parti au pouvoir, Adama Modi, qui tenta une bravade contre Cavayé Yéguié Djibril. Cette fois, il ne déclare pas sa candidature. Il quittera d’ailleurs la salle avant le vote proprement dit. L’Actu évoque l’indifférence en effet au moment du vote, l’indifférence des députés était perceptible, l’atmosphère dénuée de tout suspense. L’on aurait dit que tous connaissait déjà l’issue de cette élection bien avant celle-ci, surtout que Cavaye Yéguié était le seul candidat à sa succession. Seuls quelques députés étaient présents au moment où la commission de vote dépouillait les bulletins, tandis que la majorité s’est ruée au bar- restaurant dès la fin du vote et ne l’a rejoint qu’au moment de la proclamation des résultats.

Le site retenu pour la construction de la nouvelle cimenterie fait des polémiques.La Nouvelle Expression titre nouvelle cimenterie de Douala: les chefs sawa contre le site retenu.Le quotidien de Sévérin Tchounkeu le lieu-dit base Elf, sur les berges du Wouri, reste, d’après ces autorités traditionnelles, l’unique espace disponible pour la célébration du Ngondo, la fête annuelle des peuples de la côte.Cependant, le 19 septembre 2011, se sont déroulées la pose de la première pierre en vue de la construction d’une nouvelle cimenterie et la signature de la convention d’établissement, du contrat de bail entre le Port autonome de Douala et la société Dangote Group. Une cérémonie ayant mobilisé de nombreuses personnalités, parmi lesquelles le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, sur le site où devrait être construite l’usinesouligne le journal. Le Jour paraphrase Le 01er mars 2012, la Communauté urbaine de Douala a ordonné l’arrêt des travaux de construction de l’usine de Dangote Cement à Douala. Les travailleurs qui s’activaient depuis quelques semaines sur le site de cette nouvelle cimenterie située sur les berges du Wouri ont arrêté les fouilles.Or Après avoir obtenu l’accord du Port autonome de Douala pour l’octroi du site, Dangote avait reçu la bénédiction du Ngondo, qui avait au même moment obtenu 2 000 mètres carrés du Pad pour ses festivités rappelle le quotidien.Cameroon Tribune mentionne que les plaintes des officiels culturels Ngondo ont forcé le conseil municipal d’interrompre le travail. Fritz Ntone Ntone, délégué de la communauté urbaine de Douala, indique que le travail interrompu sur le site a pour objectif de rassembler des voix discordantes, après des plaintes. Il a expliqué que la partie du site alloué pour l’usine de ciment appartient à DCC et sera utilisée pour la construction d’un parc urbain.

Revue de la presse du vendredi 16 mars 2012
journalducameroun.com)/n

Le fait divers de la semaine est celle que quotidien La Nouvelle Expression conte l’histoire d’un jeune homme qui tue son amante dont voici la teneur Le malheureux incident s’est déroulé hier après-midi au lieu-dit village, une banlieue de la ville de Douala. Le conjoint a mortellement poignardé la fille avant de tenter de se suicider. La scène qui s’est déroulée au quartier Bobongo II Petit-paris hier, est propre au scénario d’un film hollywoodien dans lequel, un amant déçu, assassiné sa concubine et décide à son tour de se donner la mort. René Hugues Tantan, l’auteur de la scène macabre, a mortellement poignardé sa petite amie hier après-midi au quartier Bobongo II Petit-Paris, à Village avant de tenter de se donner la mort. N’ayant pas supporté que Vanessa Seumeni Tchimeni Djomo, la fille qu’il comptait épouser se sépare de lui pour des raisons, apprend-on de perte d’affection. Il s’est donc rendu au domicile des parents de sa dulcinée et lui a planté le poignard dans le c ur sans plus. Après avoir constaté que cette dernière était décédée, il a voulu se donner la mort. Il s’est grièvement blessé avec le même poignard avant de se jeter dans la rigole. Mais, il sera rattrapé par la population riveraine et ramener sur la scène du crime bien que agonisant. Selon des informations dignes de foi, René Tantan et Vanessa Tchimini âgée de 21 ans entretenaient une relation amoureuse depuis le 15 mars 2010. Entre temps, il y a eu des petits problèmes qui ont plombé le rapport. Ayant contracté une maladie vénérienne, Vanessa a été abandonnée par son  »prince » qui avait refusé de payer les soins. S’étant soignée avec le concours de sa famille, elle retrouve la guérison. Et, décide de mettre fin à cette relation qui, à en croire, les proches, lui créait plutôt des ennuis. Ayant tenté en vain de ramener la femme qu’il déclare aimer à des meilleurs sentiments, René Hugues Tantan décide de lui ôter tout simplement la vie. C’est qui a été fait hier après-midi.

D’après Ndassie Mopa Will, chef de quartier de Bobongo1, qui a reçu les deux jeunes amants quelques jours avant cet acte fatal, René Hugues Tantan avait menacé d’assassiner Vanessa Tchimeni depuis la nuit du 8 au 9 mars 2012. «J’ai été saisi par la famille de la jeune fille qui se plaignait de ce que le René Hugues Tantan, a tenté d’assassiner leur fille dans la nuit du 8 au 9 mars 2012 ». En effet, René Hugues Tantan a invité Vanessa le 8 mars 2012, pour qu’il arrange les problèmes qu’il y avait entre eux. Vanessa ne voulant plus reprendre la relation, il va l’amener contre son gré chez un ami dans un quartier qu’elle déclarait ne pas connaître. Enfermés dans cette chambre, le garçon qui avait un couteau a menacé de la tuer et de se tuer aussi. La jeune fille avec bravoure s’est saisie du couteau et l’a jeté. Le garçon va donc récupérer une bouteille qui se baladait, la casse et se blesse en premier. Pris de panique, la jeune fille qui avait au préalable refusé de faire l’amour avec lui, va finalement céder pour avoir la vie sauve. Sortie de ces griffes, elle ira raconter les faits et faire établir un certificat médical.

Et à nouveau chez le chef de bloc, il reconnaît les faits. Il est alors demandé au jeune homme de revenir à la chefferie pour une discussion avec les parents de la fille. Seulement, alors que le rendez-vous est pris pour la grande rencontre est arrêtée hier en soirée, c’est plutôt le désastre. On annonce plutôt le décès de la jeune fille, assassinée par son  »petit amour ». « Mais, j’ai été surpris tout à l’heure à 14h qu’on vienne m’annoncer que la jeune fille a été assassinée.» affirme le chef de bloc visiblement dépassé par les événements. Alertée, la brigade de gendarmerie s’est rendue sur les lieux pour le premier constat. Le corps de Vanessa gisant dans la mare de sang a été transporté à la morgue de l’hôpital du district de Nylon de même que le corps agonisant de Hugues René Tantan qui a commis le forfait. Quel amour !

Revue de la presse du vendredi 16 mars 2012
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