Albert Nguidjol
J’ai regardé le match Portugal – Cameroun hier avec mon fils, mon neveu et des amis Portugais dans un café portugais et je peux vous dire que je partage très peux les diverses réactions émotionnelles et destructives de beaucoup de mes compatriotes car jusqu’à la bourde de Chedjou (ce qui peut arriver à n’importe quel joueur de haut niveau), je me régalais et j’admirais la percussion offensive du Portugal notamment en phase de contre attaque, et j’appréciais les attaques groupées des Lions Indomptables qui manquaient simplement de rythme et de la précision au finish ou au niveau de la passe décisive. Et bien sur aussi que j’ai noté la combativité et l’assurance que le gardien remplaçant Ndy Assembe à démontrer au début de la 2e mi-temps.
Je ne voudrais nommer personne mais je voudrais seulement relever que la macro organisation de notre football est souffrante car à sa tête trônent les non connaisseurs du football qui sont en train de tomber dans la même erreur du Mondial 2010 à savoir laisser un Entraineur gérer l’équipe du Cameroun comme la plantation de son grand père.
En effet et parlant de l’état d’entrainement d’une équipe en compétition, j’ai remarqué l’absence de vivacité, d’agressivité et de vitesse d’exécution, des éléments techniques et scientifiques que les experts en entrainement sportif peaufinent quelques jours avant le match. Mais hélas l’entraineur Blanc (Volker Finke) a chassé le préparateur physique Camerounais. car dit on le Camerounais est incompétent et vendeur des joueurs.
Parlant de la dynamique de l’équipe nous pouvions tous noter que la machine émotionnelle et relationnelle de ce groupe est très grippée, et bien sur que de ce côté aussi, l’entraineur Blanc a renvoyé le préparateur psychologique Camerounais à l’hôpital car il est malade mais surtout incompétent.
Bref! Il ya d’autres éléments très déterminants que je refuse de soulever pour l’heure car ce n’est ni de mon rôle, encore moins de mon devoir, seulement en tant que Camerounais je peux très librement m’exprimer même si je sais qu’à l’autre bout l’oreille est fermée et bouchée au béton armé.
A voir comment les choses se règlent actuellement à Yaoundé, on a l’impression que pour les organisateurs de notre football la Coupe du Monde est beaucoup moins un rendez-vous sportif planétaire qu’une opportunité de tourisme et d’affaires pour petits copains et amis du même cercle ou pour frères et s urs de la même région.
L’équipe du Cameroun que j’ai vue hier est capable de beaucoup de bonnes choses mais à condition qu’on ne mettent que des bons cuisiniers, servants et marmitons dans son réfectoire.
