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La mort d’Eric de Putter attend toujours d’être élucidée

Deux ans après l'assassinat du coopérant français au Cameroun, l'enquête judiciaire piétine Le 8 juillet 2012, Eric de Putter, un…

Deux ans après l’assassinat du coopérant français au Cameroun, l’enquête judiciaire piétine

Le 8 juillet 2012, Eric de Putter, un coopérant français était assassiné à son domicile à Yaoundé. Deux ans après, l’enquête ouverte par la justice camerounaise s’enlise. Deux suspects avaient été interpellés et libérés quatorze mois plus tard. Depuis plus rien. Au sein du campus de l’université protestante d’Afrique centrale, où il servait comme enseignant, l’émotion n’est pas retombée.

A l’université protestante d’Afrique centrale, où servait Eric de Putter avant son assassinat, le souvenir du jeune enseignant de théologie est encore vif. Le recteur de l’institution évoque la gorge nouée les circonstances d’un crime qu’il qualifie lui-même «d’odieux et crapuleux», et qui a plongé l’université dans un profond émoi.

Deux ans plus tard, à l’université on se pose toujours la même question : pourquoi, comment et par qui le crime a été commis ? Aucune réponse et encore des larmes lorsque le recteur évoque le souvenir d’un collègue honnête et dévoué.

Assassiné devant son épouse
De l’enquête ouverte par le parquet rien de significatif n’a filtré jusqu’ici. Des pasteurs ont bien essayé d’en savoir un peu plus en envoyant une correspondance au ministre de la Justice, mais sa réponse reste attendue. En octobre 2013, les deux principaux suspects, dont le vice-recteur de l’université protestante d’Afrique centrale, avaient été libérés, sans qu’il n’y ait jamais eu procès.

Le Français Eric de Putter avait été assassiné à coups de couteau à son domicile, le 8 juillet 2012. Il était attablé avec son épouse et une fillette de dix ans.

Eric de Putter de son vivant
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