La session de juin des députés, la fête de la musique au Cameroun, les Ecrans noirs constituent le menu de cette semaine
La session ordinaire de l’Assemblée nationale en cours fait couler beaucoup d’encre. Le quotidien Mutations titre: «Crise: Le Parlement et le gouvernement filent du mauvais coton». Selon le journal: Les députés n’ont pas digéré la sortie de Jean Nkuété sur la Sodecoton et exigent une commission d’enquête parlementaire. Selon le quotidien bilingue national Cameroon Tribune: «Les députés ciblent les Violences faites aux femmes». Car: harcèlement sexuel, mutilations génitales, mariage précoce, maltraitance des veuves, etc. Ces exemples de violences faites aux femmes ont été mis en scène, sous la forme de mini-sketchs, devant les députés à l’Assemblée nationale. Pour marquer l’ouverture du séminaire sur le thème Mettre fin aux violences faites aux femmes: Le rôle des parlementaires. Le quotidien Le Jour annonce que: «Les députés boudent la session». Il explique que: [i Le président de l’Assemblée nationale s’appuyait sur le fait que l’hémicycle ait été à moitié vide, puisque beaucoup de députés avaient remis des procurations. Ce jour, plus de la moitié du groupe parlementaire Sdf était absente, seuls deux députés Udc et un député Undp assistaient à la séance, tandis que plus de 30 députés du Rdpc étaient absents.
La fête de la musique s’est célébrée au Cameroun comme partout dans le monde. Mutations plante le décor: «Célébration: 30 ans de musique mondiale». Pour le journal: Plusieurs plateaux sont annoncés au Cameroun le soir pour la fête. Cameroon Trinbune annonce alors en grande pompe: «Un méga concert pour Paul Biya». Puisqu’un grand spectacle d’appel à la candidature du chef de l’Etat organisé mardi à Meyomessala en présence de la Première dame, Chantal Biya. Mutations pense alors que: «Présidentielle 2011: Des musiciens souhaitent la candidature de Paul Biya». Car: A l’occasion de la Fête de la musique, ils ont présenté à Mvomeka’a un mémorandum au président de la République. Le quotidien Le Jour révèle: «Des journalistes refoulés» à Mvomeka’a. Ils accompagnaient une délégation d’artistes à la résidence du chef de l’Etat. L’artiste Roméo Dika tente de calmer les journalistes agglutinés devant la résidence du président de la République à Mvomeka’a: On avait prévu 110 places, nous sommes 192. Même si vous n’entrez pas, n’ayez pas peur, c’est le concert que vous êtes venus couvrir. De toute façon pour La Nouvelle Expression, la fête était belle avec: «La résurrection des anciennes gloires du Makossa». Présents dans les quatre grands podiums organisés à Douala à cette occasion, ils ont permis aux populations venues nombreuses de revivre le passé. Ils étaient tous debout et chantaient avec eux. Les pas, les rythmes de danse, ils les exécutaient sans effort. Il s’en est fallu de peu pour qu’ils leur arrachent le micro pendant leurs différentes prestations scéniques. Car, le désir était grand. Ils connaissaient les chansons par c ur.

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«Revoici les Ecrans Noirs» annonce Cameroon Tribune, pour parler de l’évènement qui en est à sa 15e édition à Yaoundé. La majorité des quotidiens ont pour la circonstance réservé de larges espaces. Le supplément des Ecrans noirs de Mutations met en exergue: «Sylvestre Amoussou: Redonner à l’Afrique sa dignité est sa motivation». Le journal explique que: Le réalisateur béninois à travers ses uvres veut projeter une meilleure image du continent Africain. Dans le supplément de Le Jour, on peut lire: «Débat sur le documentaire africain». Car: Des cinéastes discutent des contraintes de réalisation du genre documentaire en Afrique. Comment le film documentaire peut-il constituer un outil de réhabilitation de la mémoire collective? Comment éviter l’instrumentalisation du film documentaire à des fins politiques? Quelles sont les contraintes qui pèsent sur la réalisation de films documentaires en Afrique? Toutes ces questions ont constitué l’objet des échanges lors de la première série des rencontres professionnelles organisées en marge du festival Ecrans noirs 2011. La Nouvelle Expression vient avec des perspectives meilleures: «Ecrans Noirs: Sept salles de cinéma en projet à Yaoundé». Selon le journal: C’est ce qui ressort du forum organisé au village du festival Ecrans Noirs par les professionnels du métier. Forum sur la création d’une salle de cinéma dans la cité capitale. C’est un projet d’environ sept salles de cinéma dans la ville de Yaoundé. Nous voyons cela comme un centre commercial, avec un ou deux restaurants. Nous voulons que ce soit sur un terrain aménagé en plein centre ville, peut être au bord du lac municipal. Voilà en quelques mots comment Basseck Ba Khobio, initiateur du projet présente ce qui sera, selon lui, dans un avenir incertain, des salles de cinéma. Il ajoute: Ce sera un espace où tout le monde pourra venir. Femmes, enfants et autres. Pour le moment nous avons présenté ce projet au gouvernement et nous attendons son accord. Et pour Cameroon Tribune cette perspective se résume en cette phrase: «SOS pour la résurrection des salles obscures».
La nouvelle s’est répandue comme une trainée de poudre: «Le directeur de cabinet de M. Iya claque la porte» annonce Le Jour. Abdouraman Hamadou n’est plus le directeur de cabinet du président de la Fédération camerounaise de football, Iya Mohammed a-t-il continué. Mutations explique alors que:L’ancien directeur de cabinet de Iya Mohamed considère que la suppression de son poste est la preuve d’une rupture de confiance. Le Jour va dans le même sens:En poste depuis le 31 juillet 2009, il a claqué la porte à travers une lettre de démission qu’il a adressé au président de la Fécafoot. Dans sa correspondance, Abdouraman Hamadou dit partager avec Iya Mohammed, de profondes divergences concernant la gestion et le fonctionnement de la Fécafoot depuis le début de (son) mandat en cours. Pour La Nouvelle Expression: Il était jusque-là directeur du cabinet du président de la fédération camerounaise de football (Fécafoot). La nouvelle n’est pas encore officielle, mais on a appris des sources suffisamment crédibles, qu’Abdouraman Amadou, qui était jusque-là directeur du cabinet du président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), a démissionné de ses fonctions. D’après les informations en notre possession, tout est parti d’une décision du président de la Fécafoot prise le 21 juin 2011, réorganisant son cabinet. Lequel supprime le poste de directeur de cabinet, pour créer celui d’attaché de cabinet. Dans cette nouvelle organisation, Abdouraman est mis à la disposition du secrétariat général de la Fécafoot. C’est ce qui serait la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Celui que l’on a toujours considéré comme un des lieutenants du président de la Fécafoot n’a pas attendu plus tard que le lendemain pour laisser exploser sa bile, à en croire sa lettre de démission. Dans la même correspondance, il indique avoir pensé à la démission au lendemain de la réélection de son ancien protégé en mai 2009, mais y avoir finalement renoncé sur insistance de Iya Mohamed. Aujourd’hui, la pression a dû être plus forte pour qu’il en arrive là.

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