L’armée nigériane salue la contribution du Cameroun pour la reprise de Banki à Boko Haram

Le porte-parole de l'armée nigériane a déclaré vendredi que la ville de Banki, dans l'Etat de Borno, a été récupéré…

Le porte-parole de l’armée nigériane a déclaré vendredi que la ville de Banki, dans l’Etat de Borno, a été récupéré des mains des terroristes jeudi, avec l’appui des troupes camerounaises

L’armée nigériane a déclaré avoir repris la ville stratégique de Banki dans le nord-est du pays des mains de Boko Haram, a-t-on appris vendredi de sources militaires. Le porte-parole de l’armée, le colonel Sani Usman, a déclaré dans un communiqué que plusieurs activistes ont été tués et plusieurs autres arrêtés vivants.

Sept camps de Boko Haram ont été détruits et plus d’une dizaine d’engins explosifs improvisés retrouvés à l’intérieur et près de la ville ont explosé à distance, a-t-il ajouté. La force aérienne du Nigeria et les troupes camerounaises ont soutenu l’opération.

Banki, situé dans l’Etat de Borno où sévit Boko Haram, est un centre commercial régional pour les habitants du Nigeria, du Cameroun et d’Afrique centrale.

On a également appris que plus de 200 combattants Boko Haram se sont rendus ce vendredi aux troupes nigérianes lors de la prise de Banki.

Plusieurs combattants Boko Haram ont été tués dans l’offensive militaire qui a obligé la plupart des terroristes à déposer leurs armes, a déclaré le colonel Sani Kukasheka Usman, porte-parole de l’armée nigériane.

Le porte-parole de l’armée a déclaré que plus d’informations sur la façon dont les membres du groupe terroriste se sont rendus aux troupes nigérianes seront révélées aux médias plus tard.

Pour tenter de mettre fin aux six années d’insurrection de Boko Haram, l’armée avance dans la forêt de Sambisa, bastion du mouvement. L’armée affirme avoir éliminé les insurgés des différentes villes et communautés des Etats de Borno, Yobe et Adamawa ces dernières semaines.

Boko Haram, dont le nom signifie « L’éducation occidentale est interdite », a tué plus de 13.000 personnes et enlevé des centaines d’autres depuis le début de ses opérations en 2009.

Des militaires de l’armée nigériane en patrouille dans le nord de l’Etat de Borno (photo pour illustration)
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