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Le Cameroun a abrité un séminaire de formation sur le VIH/Sida cette semaine

Les participants venaient de divers pays d'Afrique Le Cameroun comme plusieurs autres pays du continent Africain fait face aux problèmes…

Les participants venaient de divers pays d’Afrique

Le Cameroun comme plusieurs autres pays du continent Africain fait face aux problèmes relatifs au VIH/ sida. La maladie a pris d’inquiétantes proportions au Cameroun. En effet on compte aujourd’hui, 70.000 personnes porteuses du Sida et qui sont mises sous anti -retro viraux. Mais il faut dire avec les spécialistes de la santé que jusqu’ici on observe des résistances à ce traitement. Selon eux plusieurs enfants dont les mères sont séropositives, naissent avec une nouvelle souche virale, qui résiste encore aux traitements classiques. Au regard de l’ampleur du mal et des dangers futurs, il était donc utile que les pouvoirs publics camerounais réagissent au phénomène. La première personne à avoir réagit est la première dame camerounaise, madame Chantal Biya, présidente fondatrice des Synergies Africaines contre le Sida et les souffrances. La première dame Camerounaise, qui s’est toujours investie dans la lutte pour le bien-être des populations Camerounaise et Africaines. Le Centre International de Référence Chantal Biya de Yaoundé a servi ainsi de cadre depuis le 1er juin 2009 à un séminaire de Formation de deux jours .IL faut rappeler qu’environs 30 pays du continent prennent part à ce séminaire de formation, véritable rencontre scientifique régionale dont le thèmeL’application des techniques de l’ADN dans le suivi clinique des personnes infectées par le VIH/Sida.

Pour le Dr Apollinaire Djikeng le séminaire organisé au CIRCB à Yaoundé, vise à comprendre les facteurs qui encouragent les mutations du virus et conduisent à la résistance au traitement.Pour le Dr Joseph Fouda administrateur du Centre International de Référence Chantal Biya, lorsque le malade devient résistant aux anti -retro viraux, il faudra[b prélever son ADN( Acide Désoxyribonucléique), le disséquer, et voir ou se trouve le problème, et quelle mutation a subi la cellule. A noter qu’à partir de là, on adapte un nouveau traitement plus spécifique. Il ajoute aussi que plusieurs enfants de moins de six ans ont récemment bénéficié de ce procédé. Et aux dire du scientifique, les résultats sont encourageants.

En outre pour le Directeur scientifique du CIRCB, le Pr Vittorio Colizzi Le séminaire en cours met ensemble des médecins, des laborantins et des chercheurs en médecine. C’est un grand projet qui va permettre d’utiliser au Cameroun, des tests de résistances génétiques aux anti-rétroviraux pour venir au secours des patients. Il rassure les patients du sida que désormais on va faire face au virus du Sida à partir de son ADN. Jusqu’ici apprendra t-on du côté du CIRCB, le suivi des malades atteints du Sida s’est toujours fait uniquement avec le nombre de Lymphocyte. CD4. Dans certains autres pays africains des avancées notables ont été observées dans le domaine de la santé. Le séminaire de Yaoundé vient ainsi à point nommer dans un contexte marqué par la propagation du Sida au Cameroun. Le choix porté sur le Centre International de Référence Chantal Biya montre à loisir que les autorités Camerounaises sont conscientes de l’ampleur du mal. Le Sida a déjà endeuillé de nombreuses familles en Afrique. Les gouvernants des états africains se doivent à tout prix de mettre sur pied des mécanismes de prévention et de prises en charge aptes à sauver des vies.

Siège de Synergies à Yaoundé
Journal du Cameroun)/n