L’évènement se tiendra en mars prochain au palais des sports de la ville de Yaoundé
C’est au Hilton hôtel de Yaoundé que vont résider pendant près d’un mois, les quarante ambassadrices de beauté qui vont prendre part à ce concours. Quarante filles venues du même nombre de pays africains aussi bien du Maghreb que de l’Afrique du sud, anglophones et francophones. Derrière cet évènement que l’on annonce inédit sur le continent, se cachent de grands noms. Tout d’abord, Chantal Biya, première dame du Cameroun, qui en assure le patronage. Ensuite, Michel Le Parmentier, président de l’Association internationale des concours de beauté pour les pays francophones, qui a longtemps chapeauté les concours Miss France, Miss Monde, Miss Univers et autres. Bref, la carrure et toute l’expérience nécessaire pour la réussite du projet Miss Afrique.
Autre nom, tout aussi respectable que les autres, la maison Endemol, productrice de la Star Académy ou encore de Secret Story. C’est dire tout le sérieux qu’il y a autour de ce gros projet, en gestation de puis « presque cinq ans » à en croire l’organisation. Et depuis tout ce temps, les acteurs du projet travaillent, ficèlent des contacts, pourchassent de potentiels partenaires et annonceurs, en vue de la production de ce que Michel Le Parmentier appelle « une sorte de coupe d’Afrique des nations de beauté », prévue du 22 au 27 mars 2010 simultanément au palais des sports de Warda et au stade omnisports Hamadou Ahidjo où auront lieu des expositions durant toute la semaine.
Un dur défi technique
C’est d’ailleurs le plus gros problème, expliquait Le Parmentier à l’occasion du lancement officiel. Sans doute ce qui explique le report à plusieurs reprises de la date de l’évènement. Initialement prévu en novembre 2009, il a été reporté à février 2010, avant de se voir fixé la nouvelle date de mars 2010. «C’est surtout à cause du format de l’élection» se justifie Michel Le Parmentier, «elle se présente telle qu’on la conçoit au niveau européen ou même mondial comme Miss France ou Miss Univers, parce que Miss Afrique sera un peu l’alter ego de ces élections internationales sur le continent africain» poursuit-il.
A noter qu’il y aura aussi une grosse émission de télévision en direct qui sera retransmise dans les 40 pays concernés et même à l’étranger. «On est obligé de s’adapter à la télévision locale et surtout d’apporter le matériel complémentaire pour booster le système audiovisuel africain. Il y a une grosse logistique à apporter ici au Cameroun. Environ 30 tonnes de matériel». Les techniciens d’Endemol ont déjà effectué des repérages techniques et décoratifs, et une nouvelle équipe de réalisation devra concevoir le décor, le conducteur et le déroulement de la soirée au palais des sports, soirée à laquelle l’on annonce entre autres Yannick Noah, Samuel Eto’o, Zinédine Zidane, Thierry henry, et aussi la star américaine Béyoncé.
Conditions de participation
L’inscription à ce concours continental est fixée à 1.500.000 Fcfa, ce qui fait dire à Michel Le Parmentier que «le plus important, c’est d’inviter pour une première fois, les pays à participer en payant les frais de chaque candidate». Autre condition, être la Miss nationalement élue dans son pays. Pour les pays qui ne font pas d’élections Miss pour des raisons religieuses, politiques ou autres, ils pourront selon Michel Le Parmentier «avoir une Miss élue par leur diaspora française, comme c’est le cas par exemple de Miss Angola ou encore Miss Soudan».
La gagnante repartira avec ses lots, soit une voiture, et 50 millions de Fcfa, le soir même de l’élection, rassure le comité d’organisation. Elle représentera l’Afrique au concours Miss Monde et Miss Univers. L’évènement Miss Afrique est une occasion pour les pays africains et en particulier le Cameroun qui en détient d’ailleurs la licence, de présenter leurs multiples atouts culturels aux yeux du monde entier.
