Un atelier de recensement des propositions envisageables pour face aux changements climatiques s’est tenue mardi et mercredi à Douala, en prélude à la rencontre de Paris
La conférence mondiale sur le climat se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015. Pour jouer efficacement sa partition à ce rendez-vous, le Cameroun se prépare. Un premier atelier a été organisé à Douala du 21 au 22 juillet dernier, sous la présidence du ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable, Pierre Hele. Il s’est agi, au cours de la rencontre, d’élaborer des contributions prévues au niveau national dans le cadre de la convention des Nations unies sur les changements climatiques.
Le pays organise ses propositions autour de trois centres d’intérêt: développer l’efficacité énergétique, promouvoir une agriculture et un élevage durables, et appuyer les opérations de reboisement dont celles du sahel vert. Selon Hele Pierre, ce guide permet de trouver des éléments pratiques et réalisables, tout en pensant à leurs sources de financement.
Le Cameroun, n’émet presque pas de gaz à effet de serre. En revanche, grâce à son couvert végétal, il séquestre deux fois plus qu’il n’en émet. Raison pour laquelle il est important d’interpeller la communauté internationale au sujet du financement des mesures qui doivent être prises localement pour préserver le climat, a souligné Hele Pierre, en indiquant que les inondations récentes à Douala, comme toute autre catastrophe, seront de plus en plus récurrentes et difficiles à prendre en charge si rien n’est fait.
