Le climat politique en RDC inquiète la communauté internationale

Moïse Katumbi a été inculpé d'atteinte à la sureté de l'Etat. Martin Fayulu a, lui, vu son hôtel fermé et…

Moïse Katumbi a été inculpé d’atteinte à la sureté de l’Etat. Martin Fayulu a, lui, vu son hôtel fermé et on lui réclame quelques 300 millions de francs congolais

La communauté internationale ne cache pas ses préoccupations. Le patron de la Monusco, Maman Sidikou, s’inquiète de « la multiplication des procédures judiciaires qui peuvent avoir pour effet de rétrécir l’espace politique », « exacerber les tensions et rendre encore plus difficile la tenue d’un dialogue politique », indique-t-il. Il appelle « au respect scrupuleux de l’Etat de droit et des libertés fondamentales ».

L’envoyé spécial des Etats-Unis pour Les Grands Lacs renchérit. Pour lui, les autorités « ne peuvent pas appeler au dialogue pendant que les personnes supposés y participer sont harcelées, arrêtées et emprisonnées ». Tom Perriello fait savoir que les Etats-Unis sont en train de réexaminer les possibilités d’imposer des sanctions en réaction au climat de répression de plus en plus fort.

Le Royaume-Uni, pour sa part, explique que « l’émission d’un mandat d’arrêt provisoire contre Moïse Katumbi semble faire partie d’une campagne croissante d’intimidation des opposants politiques ».

Le ministre des Affaires étrangères Belge, Didier Reynders, a lui réitéré son appel au « maintien d’un espace politique ouvert » dans le pays. Il se dit aussi inquiet du « démarrage des opérations concrètes pour l’organisation des élections présidentielle et législatives ». Des élections prévues en principe d’ici la fin de l’année. D’après le chef de la diplomatie belge, la situation en RDC sera évoquée lundi par les ministres européens des Affaires étrangères lors de leur réunion mensuelle à Bruxelles.


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