Le Cncc ouvre un cycle de master II en transports internationaux

Ce programme est le fruit d'un partenariat entre le Cncc et les universités de Douala et de Paris I Panthéon-Sorbonne…

Ce programme est le fruit d’un partenariat entre le Cncc et les universités de Douala et de Paris I Panthéon-Sorbonne

Formation pluridisciplinaire
Même si officieusement les cours de ce cycle d’un an ont débuté le 14 février 2011, c’est ce mardi 29 mars 2011 que ce master est officiel. Après la signature d’une convention de partenariat entre ladite université et le CNCC, relative à l’obtention du master 2 professionnel en transports internationaux (aérien, maritime et terrestre). L’action s’est déroulée dans la salle des actes de l’Université de Douala sous les auspices des dirigeants des deux institutions. Auguste Mbappe Penda pour le Cncc. Bruno Bekolo Ebe pour l’université de Douala. Ce dernier s’est entouré de la quasi-totalité de ses adeptes de l’intelligentsia universitaire imbriqués dans ce dossier, parmi lesquels le professeur Henri-Désiré Modi Koko, doyen de la Faculté des sciences juridiques et politiques (FSJP), l’établissement concerné directement par cette tutelle académique. C’est d’ailleurs ce dernier qui ouvre le bal des allocutions ce mardi ensoleillé. « C’est la formation pluridisciplinaire qui fait sa spécificité, car ce master concerne tous les domaines dans les transports internationaux, alliant des profils de juriste, économiste, logisticien, géographe (.) », explique Modi Koko. Concrètement, l’université de Douala assure la tutelle académique de ce programme via sa FSJP, tandis que les cours se déroulent au centre de formation du CNCC, sis au centre des affaires maritimes à Bonanjo.

29 étudiants pour la première promotion
Les cours de cette première promotion constituée de 29 étudiants ont débuté le 14 février après une leçon inaugurale dispensée par Emeric Lendjel et Stéphane Douard respectivement directeur et directeur adjoint du master 2 transports internationaux de l’Université de Paris 1 Panthéon- Sorbonne, le Modi Koko et Albert Mandjack, respectivement doyen et vice- doyen chargé de la recherche et de la coopération de la FSJP. « Dans ce partenariat gagnant- gagnant, le CNCC s’engage à apporter son appui multiforme à cette formation, dans le but de promouvoir la filière, et de contribuer de façon permanente à la professionnalisation de ses enseignements », soutient Auguste Mbappe Penda. Une de ses principales contributions consiste à héberger les cours magistraux du Master 2, en mettant gracieusement à disposition ses infrastructures et équipements notamment, la salle de formation, la salle multimédia, la bibliothèque pour des besoins liés à la formation et le Cyber du chargeur où les opérateurs économiques effectuent de manière quotidienne leurs transactions avec l’étranger.

Etudiants réguliers et reprises d’études
Afin de promouvoir la filière et de faciliter son ancrage socio- professionnel, le CNCC s’engage également à « Faciliter la concertation entre les opérateurs économiques du secteur des transports et les responsables de la formation en vue d’assurer l’adéquation des enseignements aux besoins de l’emploi, sensibiliser les opérateurs du secteur sur l’offre de formation dans le cadre du Master 2 Transports Internationaux, en vue de susciter des inscriptions des personnels en reprise d’études, ou d’obtenir des formations à la carte et ouvrir l’accès à son réseau de partenaires au Master 2 afin de garantir des stages professionnels aux étudiants, d’organiser des visites d’entreprises, et de permettre des formations en alternance entre l’université et les entreprises », synthétise Auguste Mbappe Penda. Cet engagement est salué à juste titre par Bruno Bekolo Ebe qui n’a pas caché sa satisfaction après avoir découvert les locaux qui abritent les cours. «Il est difficile d’échouer en étudiant dans de locaux pareils », réagit-il, le sourire en coin, à l’endroit du DG du CNCC, après avoir découvert la salle de formation logée au 11e étage de l’immeuble abritant le CNCC. La formation de ce master est ouverte aux étudiants réguliers et repris d’études (entreprises) titulaires d’un Master 1, d’une maitrise ou d’un diplôme équivalent en droit, économie, gestion et logistique. Le coût global s’élève à 1 000 000 FCFA pour les étudiants réguliers et 1 500 000 FCFA pour les étudiants en reprise d’études (Entreprise). Ladite formation, qui dure un an, combine plusieurs méthodes pédagogiques: Cours théoriques, études de cas, séminaires de travail collectif et rédaction de mémoire.

Le recteur de l’université de Douala a validé le contrat avec Auguste Mbappe Penda du CNCC
Journalducameroun.com)/n