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Le Minproff s’intéresse aux conditions de vie des veuves camerounaises

Le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille vient de lancer un Appel à manifestation d'Intérêt…

Le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille vient de lancer un Appel à manifestation d’Intérêt (AMI) pour une étude sur «la situation des veuves au Cameroun»

Le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Cathérine Abena Ondoa, vient de lancer un Appel à manifestation d’intérêt (AMI) en vue de la présélection de cabinets d’études chargés de la réalisation de l’étude sur « la situation des veuves au Cameroun ». L’annonce a été publiée ce mardi dans la presse publique.

Au Cameroun, on recense plus de 500.000 veuves, selon les données du dernier Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) réalisé en 2005.

D’après des études menées, en Afrique en général et au Cameroun en particulier, le veuvage soulève moult préoccupations. Les veuves « continuent d’être expulsées de leur domicile familial, maltraitées et même stigmatisées (. ) les veuves sont victimes d’ostracisme et parfois mises au ban de la société (.) nombreuses d’entre elles sont privées de la jouissance et de l’exercice de leurs droits fonciers », justifie le Minproff.


C’est en vue d’élaborer les programmes et projets visant l’amélioration des conditions de vie des veuves au Cameroun, que le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille se propose de réaliser une étude sur l’ensemble des problèmes auxquels elles font face. Cette étude permettra au Minproff d'[ « agir »] en disposant de données fiables sur les besoins diversifiés des différentes catégories de veuves.

Les consultants intéressés par cette étude ont jusqu’au 10 mars 2015 pour déposer leur dossier de candidature à la direction des Affaires générales du ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille.


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