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Le RDPC prend position sur la polémique liée à l’inhumation de Rosette Mboutchouang

Pour Grégoire Owona le lieu de l'inhumation de la belle-mère du chef de l'Etat «n'a pas eu à se poser»…

Pour Grégoire Owona le lieu de l’inhumation de la belle-mère du chef de l’Etat «n’a pas eu à se poser»

Grégoire Owona, secrétaire général adjoint du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), demande de respecter «la ligne jaune qui sépare la sphère privée de la sphère publique», en ce qui concerne le décès de la mère de Chantal Biya, dans une tribune publiée vendredi, 17 octobre, dans les différents quotidiens (public et privés) du Cameroun.

«De ma position politique et sociale, j’ai longtemps hésité avant de me décider à prendre la parole, à mon tour, sur ce sujet», explique d’emblée l’actuel ministre du Travail dans cette tribune intitulée: «Lettre ouverte à la presse camerounaise, plaidoyer pour plus de respect face à la mort».

La lettre du ministre est publiée en réaction, écrit-il, au «but recherché par les professionnels de la polémique, qui ont manifestement décidé de faire commerce de la célébration des obsèques de la mère de la mère de la Première Dame». Polémique en référence ici, de manière implicite, à la décision prise d’inhumer la mère de la Première dame dans le village de l’époux de Chantal Biya à Mvomeka’a, et non le village du mari de Rosette Mboutchouang à l’Ouest, encore moins dans le village natal de cette dernière à Nanga Eboko.

«Comme chacun le sait, au plan légal, en général les dernières volontés du cujus s’imposent à tous. Et d’abord aux ayants droits. Or, jamais on n’a entendu la fille (unique !) ou le conjoint survivant, émettre quelque position divergente. Ce qui laisse supposer qu’au plan familial, la question n’a pas eu à se poser, justement parce que la réponse était connue des principaux concernés, parce qu’elle était certainement justifiée et depuis probablement belle lurette», affirme le secrétaire général adjoint du Comité central du RDPC.

«Quant à ce qui relève de la pratique coutumière, il convient simplement de relever que celle-ci n’est pas identique partout au Cameroun», poursuit-il.

«Plus spécifiquement, en ce qui concerne la regretté Madame Mboutchouang née Ndongo Mengolo Rosette Marie, ses origines Bantous et ses affections bantoides ne sont pas en confrontation. Ici, comme là-bas, on est convaincu que « les morts ne sont pas morts ». Ici, comme là-bas, on a le souci de savoir « qui va entretenir la tombe ». Et, sauf à faire assaut de mauvaise foi, la réponse à cette question coule de source dans le cas d’espèce et à l’observation de tous les environnements en présence», soutient Grégoire Owona.

Grégoire Owona
DR)/n