Le sujet est au centre de la 15e édition de la réunion du Partenariat pour les forêts du bassin du Congo (Pfbc) ouverte jeudi à Yaoundé
Représentant le Premier ministre, le vice-Premier ministre, Amadou Ali, a procédé jeudi, 18 juin 2015 à Yaoundé, à l’ouverture des travaux de la 15e édition de la réunion du Partenariat pour les forêts du bassin du Congo (Pfbc). Placés sous le thème: «Ecosystèmes du bassin du Congo: habitat naturel, producteur de valeur économique et moteur de croissance pour le bien-être de ses populations», ces travaux ont pour objectif de «faire du secteur forestier un puissant moteur de développement économique, social et culturel au Cameroun», a indiqué Amadou Ali.
L’action du Pfbc devrait tourner autour de l’appui et de l’harmonisation des politiques forestières des Etats d’Afrique centrale et du renforcement de la gouvernance et des acquis du partenariat. Dès le 1er janvier 2016, le Cameroun cèdera au Congo, pays-membre de la Commission des forêts de l’Afrique centrale, la présidence de l’Observatoire des forêts d’Afrique centrale.
La gestion durable des forêts du bassin du Congo, qui représentent 22% du couvert forestier mondial, offre des «perspectives économiques considérables pour le développement de la filière bois des pays d’Afrique centrale. L’agroforesterie, le tourisme écologique, les plantations forestières, l’artisanat, la valorisation des déchets de bois et des produits non-ligneux sont autant d’options pour booster la croissance. On parle donc de «forêt au service du développement», a souligné le ministre congolais en charge de l’Economie forestière, Henri Djombo, en précisant que les forêts contribuent à hauteur de 2 à 5% au PIB dans certains pays du bassin du Congo.
Au Cameroun, le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (Dsce) a également identifié la filière-bois comme un secteur à fort potentiel. Le plan d’industrialisation du secteur-bois permettra de renforcer les systèmes d’approvisionnement et de transformation du bois, de développement des marchés locaux et internationaux, et le processus d’industrialisation accélérée qui consiste en la formation, la gouvernance, l’incitation aux investissements.
