Selon la décision de la CAF ce sera pour harmoniser afin que la compétition se déroule désormais les années impaires
Depuis quelques semaines la Confédération africaine de football a décidé que les tournois de la Coupe d’Afrique des nations se dérouleront désormais les années impaires à partir de 2013. En conséquence, la 28e édition de la CAN aura bien lieu au Gabon et en Guinée équatoriale en 2012. Après quoi, l’on verra comment programmer celle de 2013. Le pays hôte est déjà connu, signe que la décision a été entérinée depuis longtemps. Ainsi, dans trois ans, la Libye accueillera sur son sol la plus grande compétition footballistique africaine. La même année, ce même pays organise les matchs du Championnat d’Afrique des nations (CHAN), une édition destinée aux joueurs locaux des équipes nationales africaines. Pour les éditions de la Can 2015 et 2017, l’on apprend que la CAF transmettra les documents et le cahier des charges permettant aux futurs pays candidats de constituer leurs dossiers. La RD Congo qui souhaitait accueillir la Coupe en 2016 va devoir accélérer le processus pour être prête dès 2015.
Cette décision parait salutaire pour les dirigeants de la CAF et pour les joueurs en particulier. Elle parait motivée par le fait que depuis 1968 la CAN est organisée tous les deux ans et les années paires. En conséquence, la compétition une fois sur deux tombe la même année que se déroule la Coupe du monde qui se tient tous les quatre ans. Les joueurs africains et c’est le cas cette années 2010 arrivent généralement fatigués et peu performants lors du mondial. Il s’avère que hors mis le Cameroun (1990) et le Sénégal (2002) aucune équipe africaine n’a encore dépassé le stade des quarts de finale de cette compétition mondiale.
Devant les insistances de la Fédération internationale de football (Fifa) qui suggérait d’organiser la CAN tous les quatre ans et de la décaler en été, le président de la Confédération Issa Hayatou y a opposé une fin de non recevoir. Selon lui, la compétition suscite d’importants investissements du pays organisateur en termes de constructions et d’infrastructures. Il n’est donc pas question de couper cette opportunité de développement souvent bienvenue a-t-il laissé entendre. En ce qui concerne le choix de la saison, il a déclaré que le climat en Afrique à cette période de l’année (un Nord trop chaud et un Ouest trop humide) ne se prête guère à l’organisation d’un tournoi sportif.
