Ils annoncent des actions syndicales si la compagnie ne reconsidère pas sa position. Une conférence de presse a eu lieu mardi à Douala
Nous disons non à la re-colonisation, non au mépris du Nègre, non aux licenciements abusifs. . Ces termes émanent du syndicat national des personnels du transport aérien et activités connexes, SNPTA. Des déclarations contenues dans un document de deux pages rendus public ce mardi, 27 avril 2010, au cours d’une conférence de presse à Douala. La rencontre avait pour but de dénoncer certains agissements non professionnels de Frédéric Gangand, délégué local de la compagnie aérienne Air France à Douala. En effet, celui-ci a procédé au licenciement abusif d’une employée. Le président Bernard Ekedi, du syndicat national des personnels du transport aérien et activités connexes, estime que c’est «pour satisfaire son ego» que le délégué a pris la décision unilatérale de licencier sa collaboratrice. La dame est chef de service du personnel. Cette décision «foule du pied toutes les procédures en vigueur», telle la convention collective du transport aérien.
De même, il est reproché au délégué d’Air France à Douala de vouloir imposer un assureur précis au personnel de la compagnie par personne interposée, alors même qu’avec le choix des travailleurs, la compagnie réalisait une économie substantielle, martèle le syndicaliste. Celui-ci poursuit: il y a 50 ans, le Cameroun colonisé par la France accédait à l’indépendance et entend fêter le cinquantenaire de sa souveraineté dans la joie, le calme et la paix. M. Gangand Frédéric prenez le risque de réinventer au Cameroun et pour votre compte personnel la re-colonisation des Nègres dans une entreprise où vous êtes employé et non actionnaire, a-t-il conclut.
Annonce des actions syndicales
Le syndicat exige alors de Frédéric Gangand, l’annulation de ces décisions arbitraires de licenciements abusifs et de convoquer de toute urgence une réunion tripartite de crise regroupant l’employeur, l’inspection du travail du ressort et le syndicat SNPTA qui a été saisi par l’employée. Si ces deux conditions ne sont pas respectées, nous passerons aux actions syndicales, annonce Bernard Ekedi. Affaire à suivre!
