Le juge a renvoyé le procès en habeas corpus de sept cadres du Mrc au 7 mars pour délibération. Ceux-ci dénoncent des violations de droits dans le cadre des poursuites engagées contre eux après les marches du 26 janvier.
Le procédure ouverte devant le Tribunal de grande instance (TGI) de Yaoundé concerne Maurice Kamto, Celestin Djamen, Eric Kingue, Albert Djongang, Penda Ekoka, Alain Fogue et Valsero.
Ces hautes figures du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) dénoncent le caractère « illégal » de leurs arrestations. Lesquelles font suite à l’organisation d’une manifestation politique dans trois villes du Cameroun et dans certains pays d’Europe.
Les avocats du Mrc dénoncent par ailleurs la détention provisoire dont les concernés font l’objet. Celle-ci a été décrétée par un juge militaire qui « n’a pas qualité à la faire en vertu de la loi », explique Me Emmanuel à Journalducameroun.com, martelant que l’habeas corpus a toute sa place même si les mis en cause avaient déjà été inculpés.