Dans le classement 2011-2012, le pays occupait le 97e rang
Le classement mondial de la liberté de la presse 2013 publié par Reporters sans frontières marque un retour à une configuration plus habituelle après les « printemps arabes » et les mouvements contestataires qui ont provoqué en 2011 des hausses et chutes selon le site officiel de cette organisation. Ce classement mondial publié par Reporters sans frontières ne tient pas compte directement de la nature des régimes politiques. Néanmoins, il apparaît clairement que les démocraties protègent mieux la liberté de la production et de la diffusion des informations factuelles que les pays dans lesquels les autres droits humains sont méprisés, affirme Christophe Deloire, Secrétaire général de Reporters sans frontières.
En tête du classement cette année, les trois pays européens qui occupaient les premières places l’an dernier composent à nouveau le trio de tête. Pour la troisième fois consécutive, la Finlande se distingue comme le pays le plus respectueux de la liberté de la presse. Elle est suivie par les Pays-Bas et la Norvège. Tout en bas du classement, trois pays dictatoriaux composent aussi le trio infernal. Il s’agit des mêmes que l’an dernier, le Turkménistan, la Corée du Nord et l’Érythrée. En Afrique, le Cameroun est classé 120e sur 179 pays classés contre 97e au classement de 2011-2012. Pour des améliorations majeures, le site explique qu’au rang des progressions les plus importantes, le Malawi (75ème, +71) remporte la palme. Suivi de La Côte d’Ivoire (96ème, +63) en sortant de la crise postélectorale, remonte très fortement dans le classement, pour retrouver sa meilleure position depuis 2003. Quant aux chutes vertigineuses, Le Mali (99ème, -74) enregistre la plus forte chute du classement suite aux événements qui ont frappé le pays dans le courant de l’année 2012. La Tanzanie (70ème, -36) perd plus de 30 places.

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