Le Commissaire de l’UCI, qui a assisté à la 12ème édition du Tour cycliste du Cameroun, présente cette situation comme un point négatif
Le Cameroun a mal à ses routes, et ce ne sont pas seulement les propriétaires de véhicules qui le constatent. Jean-Pierre Coppenolle, qui a représenté l’Union cycliste internationale (UCI) à la 12ème édition du Tour cycliste du Cameroun, note même que c’est là l’un des points négatifs qui vont figurer dans son rapport.
«Prenons le cas des routes, elles sont dans un très mauvais état. Les organisateurs ne peuvent rien faire, à moins que le président Yossi n’ait des milliards de F CFA pour aller boucher les trous avant le début de la compétition», fait-il remarquer, dans une interview parue dans le quotidien Mutations ce 26 mars.
A l’endroit de la Fédération camerounaise de cyclisme, le commissaire de l’UCI suggère ainsi de «donner les départs là où il n’y a pas de trous pour éviter de faux départs».
Les autorités camerounaises ont, selon Jean-Pierre Coppenolle, «beaucoup de choses encore à faire», pour que le Tour cycliste du Cameroun, déjà inscrite dans l’Africa Tour de l’UCI en tant que compétition 2.2, «atteigne un rang élevé».
L’édition 2015 du Tour cycliste international du Cameroun, courue du 14 au 22 mars, a été remportée par Clovis Kamzong Abossolo, coureur camerounais de la SNH Vélo Club.
En attendant l’amélioration de l’état des routes, Jean-Pierre Copenolle estime que l’introduction d’une étape en circuit donnerait plus d’attrait au Tour du Cameroun. «Pourquoi ne pas avoir une étape de 12 à 15 kilomètres. Pour l’organisation, ça sera facile à organiser, pour les cyclistes, ça sera une expérience, et pour le public, ça sera fantastique. En le faisant à Douala, on aura 40 à 50 mille spectateurs qui verront passer toutes les cinq voire 10 minutes des coureurs, sur trois heures, ce serait intéressant», estime le commissaire de l’UCI.
