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Lutte contre le sida: L’Ascomt opte pour la communication

D'après l'Association pour la communication sur les maladies tropicales une meilleure Com peut barrer la voie à cette pandémie Objectifs…

D’après l’Association pour la communication sur les maladies tropicales une meilleure Com peut barrer la voie à cette pandémie

Objectifs
C’est tout le sens du séminaire de sensibilisation organisé à Douala dans la mouvance de Journée internationale de la lutte contre le sida. La rencontre a eu lieu, à quelques encablures du «port de Bonamouang», spécialisé dans le transport des passagers à destination des villages Ewodi. Cette rencontre s’est déroulée sous les auspices d’El Pacho, journaliste au quotidien satirique Le Popoli, et président de l’Ascomt. Elle était destinée exclusivement aux hommes et femmes de médias exerçant à Douala, avec trois objectifs essentiels. D’abord dresser l’état des lieux de la pandémie à la fois dans la région du Littoral et au plan national, ensuite évaluer la communication faite autour de cette maladie, enfin voir dans quelle mesure celle-ci peut être améliorée. Ce plan a été exécuté par les docteurs Pindy de la clinique de l’université, à Douala, et Essomba du Groupe technique de lutte contre le sida (GTR) dans la région du Littoral. Le premier a déploré le fait que la communication sur le sida soit faite par les non spécialistes. «Qui communique? Comment?», ce sont-là les deux interrogations majeures. Pour ce spécialiste des questions de sida, on ne doit pas communiquer sur le sida comme on le fait pour la boisson ou les aliments.

Une affaire de spécialistes
«Les cibles sont différentes», tranche-t-il, en plaidant pour que cette communication soit l’affaire des spécialistes en la matière, et surtout qu’ils soient formés. Il pense ainsi à l’Ascomt. Quant au docteur Essomba, sa communication a surtout permis d’avoir une idée sur le comportement de la maladie dans la région du Littoral et au Cameroun à travers des statistiques actualisées. Sur la communication, c’est la même constatation, «elle doit être l’affaire des spécialistes», insiste-t-il. Pour les médecins, une bonne communication sur le sida peut permettre de changer plusieurs comportements. C’est pourquoi le Comité national de lutte contre le sida (CNLS) représenté par le Dr. Essomba a signé une convention de partenariat avec l’Ascomt. Ceci, afin de mettre en avant les journalistes qui, maitrisant les rouages de la communication, pourront savamment faire passer les messages inhérents au Vih/sida. Mais, avant, ceux-ci devront passer par l’étape de la formation.

Les deux intervenants de la rencontre de Douala
Journalducameroun.com)/n