La 3ième Conférence Internationale de l’Agence pour la Coopération Scientifique Afrique Luxembourg se tiendra du 13 au 14 Octobre 2011
Selon les organisateurs le thème portera sur «La Science au Service des Droits Humains et l’Emergence de la Démocratie pour le Développement en Afrique». Les deux journées à caractère hautement scientifique réuniront les chercheurs, les experts internationaux, les consultants, les responsables d´ONG et d´organisations internationales pour débattre des droits humains fondamentaux que sont l’accès à l´éducation, l´eau potable, la nourriture, les soins,.etc. Quel est le rôle de la science et des nouvelles technologies pour améliorer ces droits et par ailleurs pour bouger la ligne du développement en Afrique? C’est dans cette optique de développement de l’Afrique que le comité d´organisation présidé par le Dr. Guy Aimé Tanonkou continue dans le cadre de cette 3ième Édition la politique de coopération scientifique entreprise entre l´Europe et l’Afrique (plus particulièrement le Luxembourg et les pays partenaires de sa coopération). La conférence se tiendra à l´Université du Luxembourg au Campus de Walferdange.
Le constat de terrain
En ce jour, près d’un milliard de personnes dans le monde souffrent de la faim et de la malnutrition. Par contre, il existe des processus et méthodes tant techniques que scientifiques pour lutter et combattre la famine. Depuis l´arrivée du concept de développement durable, qui combine le développement économique et social, la protection de l’environnement et la conservation des ressources naturelles, les acteurs du développement et les scientifiques sont conscients de l’urgence d’utiliser et de diffuser de manière responsable les connaissances émanant de tous les domaines de la science pour satisfaire les besoins et les aspirations des êtres humains. La révolution scientifique et technique sera-t-elle celle des droits de l´Homme et du développement en Afrique? On le sait, le savoir scientifique et les avancées technologiques doivent être au service du développement et des droits vitaux en Afrique afin d´assurer à tous les Africains leur droit à la sécurité alimentaire et au bien être. Ce développement de l´Afrique doit passer par une collaboration active entre tous les domaines scientifiques. Cette collaboration doit être appuyée et soutenue par des décisions politiques dont l´objectif est d’assurer aux populations africaines une meilleure qualité de vie et d’offrir aux générations présentes et futures un environnement durable et sain. De ce fait, comment la recherche scientifique en Afrique peut elle contribuer efficacement à l´effectuation de meilleures décisions politiques?

La conférence traitera des droits humains fondamentaux
Elle mettra plus en avant, le rôle que peut jouer la science et les technologiques afin de maintenir ces droits dans les pays du Sud. Sont-elles un mythe ou une réalité en Afrique? Quelles approches scientifiques doit-on mettre en place pour sauver des vies en Afrique? Les scientifiques africains peuvent ils faire bouger les lignes et faire entendre leur voie sur des stratégies de développement? La science et la démocratie peuvent ils contribuer à une bonne Gouvernance de l´économie, du développement de l´Agriculture et des Énergies, à une bonne Gouvernance des projets de développement? La science moderne est elle au service du développement humain durable et comment mettre les technologies au service des droits vitaux en Afrique? Voila autant de pistes des réflexions qui seront débattues dans le cadre de la 3ième Conférence Internationale de l´Agence pour la Coopération Scientifique Afrique Luxembourg. Les objectifs de cette conférence internationale seraient alors de: définir les conditions actuelles et faire l’état des lieux de la véritable situation des droits humains en Afrique; dégager les priorités de la science pour une contribution efficace en termes de réduction de la pauvreté; hiérarchiser ces priorités pour établir un plan d’actions efficaces et proposer des recommandations à l’intention des autorités politiques et de la société civile.