Marché camerounais: 720 promoteurs veulent certifier leurs produits

120 producteurs locaux et 600 importateurs ont déjà été enregistrés à l'Agence des Normes et de la Qualité (Anor) Anor…

120 producteurs locaux et 600 importateurs ont déjà été enregistrés à l’Agence des Normes et de la Qualité (Anor)

Anor compte déjà 720 candidatures de promoteurs (120 producteurs locaux et 600 importateurs) enregistrées pour la certification de leurs produits. C’est suite à la publication récente d’un communiqué dans lequel la direction générale de l’Agence invite «les producteurs et importateurs des produits soumis au respect des normes rendues d’application obligatoire au Cameroun à se rapprocher de ses services pour entamer les procédures de certification». La date limite était fixée au 29 mai.

Les promoteurs se sont déclarés dans divers secteurs. Côté des huiles végétales, par exemple, «quatre membres de l’Asroc se sont rapprochés de nous ainsi que deux autres producteurs locaux», indique le directeur de la Certification à l’Anor, Dr Jean-Blaise Mani.
Dans le secteur de l’importation, les candidatures comprennent des importations ponctuelles et des importations récurrentes de supermarchés.

L’explosion de plus de 3000 bouteilles de gaz à Yaoundé en novembre dernier a remis au goût du jour le respect de la norme NC 02: 2000-08, Rev.1 (2011) des bouteilles à gaz butane commercial. Les normes des fers à béton, en vigueur depuis 2007 et rendues d’application obligatoire, ne sont pas toujours respectées sur le marché local. Pourtant, la norme NC 236: 2007-07 indique que «la longueur nominale des barres de fer est de 12 mètres et les diamètres homologués de 6, 8, 10, et 12, sauf pour des commandes spécifiques à consommer en dehors du réseau de distribution national». Cependant, et d’après les observateurs, les fabricants locaux tout comme les importateurs ne respectent ni la longueur, ni le diamètre réglementaires, d’où la résistance approximative de ces fers.

L’Anor a annoncé que l’enlèvement des produits et autres marchandises sous douane au port de Douala sera désormais conditionné par la présentation d’un certificat de conformité délivré après des prélèvements effectués sur place.

«Les promoteurs doivent déposer un dossier en bonne et due forme. S’il s’agit d’une production locale, nous évaluons le système de production et le produit. A partir des résultats, nous verrons quelles sont les mesures correctives à prendre. La délivrance du certificat peut aller d’un temps relativement court à un temps relativement long», a expliqué le directeur de la Certification.


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