Près de cinq mois après l’effondrement du pont de Palar, les équipes se préparent pour réaliser une voie de contournement.
Une mission interministérielle était à Maroua ce 28 novembre 2020. Composée des ministres de l’Administration territoriale et des Travaux publics, cette mission s’est rendue sur le site de l’effondrement du pont de Palar, l’une des sorties nord de la ville de Maroua, vers la ville frontalière de Kousseri.
Pour Paul Atanga Nji, ce sont les pluies et les inondations qui ont retardé la construction d’un radier pour rétablir la circulation, en attendant la construction d’un nouveau pont. Avec la fin des pluies, ces travaux vont démarre et pourront être achevés en janvier 2021.
« S’agissant du Pont Palar lui-même, les études pour sa reconstruction sont achevées. Il va falloir y aller avec une nouvelle technologie qui suppose d’avoir des pieux beaucoup plus profonds. Sa reconstruction a nécessité une démarche d’adaptation, son effondrement ayant amené à comprendre quelles sont les causes de l’effondrement », explique Emmanuel Nganou Djoumessi, ministre des Travaux publics.
Il assure : « Les travaux vont recommencer au plus tard en janvier pour diminuer le trafic qui est désormais orienté vers le Pont vert ».
Les ministres ont visité le pont de Palar où les travaux ont commencé pour une route de déviation d’accès. Selon le ministre des Travaux publics, la phase de construction a été raccourcie à 45 jours au lieu de 3 mois comme le prévoyait l’équipe technique.
Le pont de Palar s’est effondré dans la nuit du 30 au 31 aout 2020 sous l’effet des pluies qui frappaient la ville. Aucune victime n’a été enregistrée, mais la circulation a été interrompue sur cet axe essentiel qui file vers la frontière avec le Tchad.