Le nouveau président de la Fédération camerounaise de cyclisme indique qu’il organisera huit compétitions nationales cette année
Sur quel signe placez-vous votre mandat ?
Nous plaçons notre mandat sur le signe de la relance du cyclisme camerounais. Dans un premier temps, nous avons essayé de faire un chronogramme de travail, je ne sais pas si nous allons y arriver (rire) parce que nous avons envisagé créer des centres de formations au niveau de l’Adamaoua, du centre, de l’Ouest et du Littoral. Par la même occasion, nous allons détecter les anciennes gloires du cyclisme camerounais afin de les envoyer en formation. Nous allons également former les acteurs coureurs que nous allons envoyer dans les centres de formations agrées, en Egypte au Maroc, en Afrique du Sud en Algérie et même dans certains pays européens. Dans les jours à venir, nous aurons deux de nos coureurs qui iront en France pour un recyclage de six mois et par la même occasion, nous allons recycler les commissaires aux courses même les présidents de clubs qui ont sollicité un recyclage. Voilà de façon générale l’action que nous avons placée sous ce mandat. Nous avons fait un chronogramme qui s’articule sur huit points à savoir : l’ouverture de la saison le 28 de ce mois, l’organisation de la course de la Réunification à Buéa qui partira de Douala pour Kumba, Kumba-Limbé et Limbé-Buéa. Il y aura les championnats régionaux qui ont été institués. Cela permettra aux régions de déterminer leurs champions qui participeront au championnat national qui sera organisé à Ngaoundéré. Et, à l’issu de ce championnat national, nous aurons un conseil d’administration toujours dans la ville de Ngaoundéré qui est désormais la capitale du cyclisme camerounais.
L’Uci a exclu le tour du Cameroun du circuit. Comment comptez-vous réhabilité le Cameroun ?
Déjà, nous allons nous rendre en Suisse afin de voir avec les autorités de l’UCI comment rétablir nos droits. Mais, ce n’est pas pour cette année car il est déjà tard. Ce sera pour l’année prochaine en 2014. Là ça va nous permettre d’organiser cette compétition d’une manière professionnelle. Nous sommes déjà en pourparler avec les organisateurs de la tropicale Amissa Bongo pour que ce soit professionnalisé au niveau du Cameroun et pour que l’image de marque de notre pays soit relevée.
Par le passée nous avions seulement deux grandes compétitions nationales à savoir le grand prix Chantal Biya et le Tour du Cameroun et vous annoncez huit compétitions pour votre première année. Comment entendez-vous attirer les annonceurs ?
Nous allons continuer à travailler. Vous voyez que nous avons de la volonté, c’est les moyens qui manquent. Mais je pense qu’avec la volonté, les moyens vont suivre. Nous avons par exemple les droits d’adhésion, nous avons les licences, nous avons les cotisations des différents affiliés. Les présidents vont le payer et nous allons continuer à travailler avec de la volonté. J’ai entrepris une tournée nationale qui m’a conduit à Buéa où j’ai eu une séance de travail avec les responsables de la ligue régionale du Sud Ouest. Nous avons été également à Douala, le poumon du cyclisme camerounais où nous avons fait un état des lieux et aujourd’hui nous sommes à Yaoundé. Nous allons tenir dans deux ou trois jours une réunion avec les responsables de la ligue régionale du Centre. Ensuite nous allons nous déployer dans tout le pays.
Est-ce qu’il y aura le grand tour cycliste du Cameroun cette année ?
Cette année il n’y aura pas le tour du Cameroun. En pourparler avec les responsables de l’UCI, ils disent qu’il est tard de rétablir le tour du Cameroun. Le calendrier international étant surchargé. Et puis, même s’il fallait organiser ce tour cycliste du Cameroun, ça allait être un cadeau empoisonné pour moi parce que je n’aime pas faire les choses à moitié. J’ai vu une organisation de souveraineté au Gabon lors de la tropicale Amissa Bongo. J’aimerai que le Cameroun s’en inspire.
