Le plasticien camerounais fait partie des 20 artistes qui vont rendre hommage au jardinier français Le Nôtre. Le vernissage de l’exposition aura lieu le 25 juin dans le domaine de St germain en Laye,
Bonne nouvelle pour le Cameroun. L’un de ses illustres fils, artiste contemporain peu connu dans le pays, mais apprécié dans le monde, sera l’un des exposants de Les nouvelles folies françaises. L’exposition, qui aura lieu du 26 juin au 14 octobre dans le domaine de St Germain en Laye (Yvelines) en banlieue parisienne, est organisée dans le cadre de l’année André Le Nôtre. La cérémonie sera présidée par Mme Aurélie Filippetti, ministre de la culture et de la communication aux côtés de M. Lamy, maire de St germain en Laye, M. Multon, Directeur du musée d’archéologie nationale et domaine national de Saint-Germain-en-Laye et M. Amine, commissaire de l’exposition. Les organisateurs de l’exposition ont donc proposé à des artistes du monde (20) de créer de nouvelles « folies contemporaines » pour habiter les jardins Le Nôtre. Il y’aura donc des uvres éphémères et pérennes, des uvres vivantes habillant le parc, les allées et la belle grande terrasse du château qui accueille l’exposition, ainsi que quelques espaces intérieurs.
Pascale Marthine Tayou est né en 1967 à Nkongsamba au Cameroun. Après avoir vécu à Stockholm et Paris, il vit et travaille à présent à Gand (Belgique). Il fait partie de cette génération d’artistes africains qui redéfinissent la culture postcoloniale et qui mélangent les expériences de leurs origines avec celles de l’Europe où ils ont abouti. La définition du talent de Marthine Tayou comprend dessins, images, installations, vidéos… Fondamentalement, son uvre a quelque chose d’un journal intime ; Il y laisse transparaître des aspects de sa vie nomade, de sa famille et de sa vie au Cameroun. Son uvre pose aussi des questions acerbes sur l’identité culturelle et nationale, en plus de susciter des réflexions plus existentielles, par exemple au sujet du sida ou de la cacophonie qui règne dans les villes. Dans ces uvres profondes qui révèlent la perméabilité des frontières, il nous entraîne même vers des réflexions relatives à l’économie et à la migration, comme elles sont définies par l’historique personnel (et les rencontres avec d’autres).

André Le Nôtre, jardinier du roi
Ce dernier, qui a vécu il y’a environ 400 ans (12 mars 1613 †15 septembre 1700) est reconnu dans le pays comme un artisan hors pair. Il a donné les lettres de noblesse au jardin à la française. Ses uvres font le charme des châteaux de vaux le Vicomte, de Chantilly, Meudon et surtout de Versailles, car il fut jardinier du roi Louis XIV. Mais aussi du château de St Germain et sa grande terrasse, où aura lieu l’expo, le château de Wattignies près de Lille, de Marly le roi, sans oublier l’attraction touristique parisienne, le jardin des Tuileries. Son aura a traversé son pays car dans la campagne italienne, il a dessiné un jardin à la Venaria Reale (près de Turin) pour le compte de la famille de Savoie. Mais aussi en Angleterre (Windsor), en Allemagne (Cassel).
