Les tests effectués sur le puits Sapele 2 ont rendu les dirigeants de l’entreprise optimistes par rapport au retour sur investissement
Une équivalence de millions de barils de pétrole mise en évidence aux larges des côtes camerounaises. L’annonce est du groupe Bowleven. La firme écossaise dont le permis d’exploration avait été prolongé début du mois de juillet, a annoncé tôt ce lundi 01 août 2011 avoir achevé avec les travaux d’évaluation du puits Sapele 2. Les résultats rendus public sur le marché financier britannique, font ressortir les données selon lesquelles la production journalière pourrait atteindre les 2738 barils de pétrole par jour. Sur les deux pôles du puits Sapele 2, le groupe parle d’un volume global équivalent à un peu plus de 100 millions de barils disponibles en termes d’hydrocarbures. Les résultats ont démontré cependant, que la part de gaz était très importante. Le groupe a fait savoir que de nouveaux forages d’évaluation auraient lieu dès que possible. Un plan de travail devrait être présenté au gouvernement camerounais d’ici la fin de l’année. « Nous sommes aujourd’hui ravis de ce que les résultats pour les puits Sapele 1 et 2 aient été concluants. Nous allons maintenant examiner tout l’ensemble du système Omicron pour avoir une évaluation exacte du potentiel de cette zone. C’est donc avec impatience que nous attendons les résultats du puits Sapele 3 » a déclaré Kevin Hart, le manager général de BowLeven. La nouvelle va réjouir le gouvernement camerounais, mais aussi les actionnaires du groupe écossais dont la valeur sur le marché financier britannique a augmenté de 3%.
Si ces bonnes nouvelles venaient à se confirmer, le Cameroun pourrait renouer avec la pleine production des hydrocarbures. Une perspective qui ne peut être que bonne pour l’économie. Il ressort du bilan global de la balance commerciale, que la part des hydrocarbures dans les importations du Cameroun en 2010 était de 28%, avec près de 700 milliards de FCFA. Pour cette année 2011, les importations de gaz devraient atteindre les 50 000 tonnes métriques, soit 70% de la demande globale. Le 7 juillet dernier, le groupe a vu son permis prolongé jusqu’en 2012. Dans un communiqué, il faisait savoir en cette circonstance qu’il prendrait désormais part à l’initiative de rentabiliser le potentiel gazier du Cameroun, aux côtés de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), et de GDF Suez. Une feuille de route a déjà été signée dans ce sens et devrait permettre de parvenir à un cadre approprié de vente et d’achat de gaz naturel liquéfié sur le marché camerounais. « Nous sommes absolument ravis des progrès réalisés pour la sécurisation du poste d’exploration du plan Etinde. Son extension nous permet de maintenir l’élan dans la poursuite de notre stratégie double, qui est celle de cibler l’exploration à fort impact au Cameroun, tout en se concentrant également sur la conversion de ressources en réserves. Nous attendons avec impatience les résultats du test d’Omicron en eau profonde et au puits Sapele » avait déclaré Kevin Hart, le manager général de cette entreprise.
