Ils fuient les violences en traversant la frontière qui sépare les deux pays dans cette région
Selon les chiffres de la représentation camerounaise du Haut-commissariat des Nations Unies aux réfugiés (Unhcr), 2741 réfugiés centrafricains avaient fui leur pays, au 28 mars 2014, pour trouver refuge dans la localité de Mbaï-Mboum, située à environ 40 km de Touboro, dans l’arrondissement du Mayo-Rey, au nord du Cameroun. Ils devraient être conduits dans le camp de réfugiés de Ngoumi, situé à une soixantaine de kilomètres de la frontière entre le Cameroun et la République centrafricaine, dans cet arrondissement du Mayo Rey. Mesure attendue par les autorités camerounaises qui ont déployé des éléments de la gendarmerie, du Bataillon d’intervention rapide (BIR), de la police des frontières entre autres, pour contrôler les mouvements de va-et-vient des Centrafricains dans cette zone.
Le 28 mars 2014, lors de la première réunion du Comité interministériel mis en place par décret présidentiel pour gérer les situations d’urgence des réfugiés, l’on avait appris que le Cameroun avait déjà recensé 110.000 réfugiés dans son territoire, essentiellement des Centrafricains. L’ONU, le HCR et le Programme alimentaire mondial ont appelé la communauté internationale a mobilisé les fonds pour ces sinistrés qui vivent parfois dans des conditions critiques au Cameroun.
