Le directeur de la CDE met l’augmentation des points de livraison, l’amélioration du taux de bactériologie et du taux de desserte à l’actif de ladite société.
Le contrat d’affermage liant la Camerounaise des eaux (CDE) à l’Etat du Cameroun tire à sa fin. Il ne devrait pas être renouvelé. Le directeur de cette filiale de l’Office national de l’eau potable (ONEP) du Maroc revient sur le bilan de la CDE après dix ans d’activités dans le pays. Bilan qu’il juge «positif».
«On a rattrapé une bonne partie des points de livraison. En 2008, au moment de la prise de service, ils étaient de 335 000. Aujourd’hui nous sommes passés à 500 000 points de livraison, une évolution de 48%. Le périmètre en lui-même a connu une augmentation. Il était de 105 centres urbains et péri urbain au début de l’affermage. Actuellement, il est de 114. Les capacités de production ont augmenté de 50% avec tous les projets qui ont été mis en place», a indiqué Brahim Ramdane dans une interview publiée par le Quotidien de l’économie, édition du mardi 13 juin 2017.
Le patron de la CDE poursuit son bilan en évoquant une augmentation de 48% du taux de branchement et de desserte, ce dernier est passé de 41 à 64%. «On note aussi une nette amélioration de la qualité de l’eau au regard des normes de l’Organisation mondiale de la Santé. Aujourd’hui, nous avons un taux de conformité bactériologique qui est de 99,08%de conformité.
Brahim Ramdane met cependant une limite à ce bilan en évoquant les 36% de la population qui n’a toujours pas accès à l’eau potable. Pour, lui la solution à ce problème réside dans l’acquisition des infrastructures qui seront «compatibles à la taille de la population camerounaise».