Les faits politiques, divers et sportifs ayant marqué l’année 2013 sont retracés par la presse camerounaise de ce jour
Dans sa parution du jour, l’hebdomadaire The Post est revenu sur les élections législatives et municipales de l’année dernière, faisant notamment état d’une «absence de lisibilité du calendrier électoral qui donne la main mise au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, parti au pouvoir)», dont l’hégémonie est renforcée par des «atermoiements de l’opposition incapable de présenter une alternative malgré l’échec du parti présidentiel». Le périodique Le Temps lui, a dans un dossier rétrospectif, insisté sur les difficultés de ceux qui subissent les affres de la crise socioéconomique et dont la vie est rythmée par «d’incessantes coupures d’eau et d’électricité, la hausse des produits de consommation courante et une insécurité grandissante». Ce même journal est revenu sur la campagne d’assainissement dans la haute administration publique plus connue sous le nom de «l’opération épervier» avec l’arrestation de hauts cadres de l’administration parmi lesquels les ex-directeurs généraux de la Société nationale de raffinage (SONARA) et de la Société de développement de coton (SODECOTON).
De son côté, le quotidien national Cameroon-Tribune revient sur «ce qui bloque l’émergence économique» du pays, la corruption, les lourdeurs administratives, les difficultés financières et bien d’autres éléments qui font en sorte que le «Cameroun soit encore loin d’un taux de croissance à deux chiffre». «Une situation difficile renforcée par l’absence d’efficacité des structures de contrôle de gestion des biens publics, en l’occurrence, la Commission nationale anti-corruption (CONAC) dont les rapports sont de plus en plus contestés», souligne Cameroon-Tribune. «Cette situation constitue, selon l’hebdomadaire Intégration, un manque de crédibilité pour la CONAC qui se trouve en zone de turbulences». Le magazine Anagsama international consacre sa Une au sport avec notamment une interview de l’ancien gardien de but international, Joseph Antoine Bell, qui décèle les chances du Cameroun à la coupe du monde et soutient que «les Lions indomptables ne sont pas capables de gagner le mondial 2014».
«Une performance d’autant difficile à réaliser quand on sait que le poste de sélectionneur des Lions indomptables est essentiellement instable, avec pas moins de trois entraîneurs recrutés par le Cameroun pour la seule année 2013», fait observer le quotidien Le Jour. «La sélection nationale devra mettre à profit les six mois qui lui restent pour peaufiner la préparation en mettant de côté les problèmes qui minent la cohésion du groupe car, ce ne sera pas facile de jouer le Brésil, la Croatie et le Mexique», estime Cameroon-Tribune.
