Mais aussi les grèves dans les universités d’Etat, la bataille autour du logement universitaire et les élections présidentielles de 2011
Le quotidien privé Le Jour titre à sa une du mardi 12 octobre: « Enquête sur la crise du maquereau, Douala 500 et 1.000 FCfa le tas » Au marché central, les revendeurs dénoncent les grossistes qui leur vendent ce poisson au même prix qu’au consommateur final mais avant, précise Le Jour, Le maquereau était rare. Très rare même. Les prix ont d’ailleurs flambé. Mais, après plusieurs efforts de la part du gouvernement, La bonne marchandise est à nouveau disponible et à des prix raisonnables. Concernant le sucre, la pénurie a très vite trouvé une solution par les autorités compétentes, à savoir le ministère du Commerce, a importé une cargaison de 8000 tonnes de sucre arrivée au port de Douala. La cargaison n’est qu’une première partie de l’importation de près de 35 mille tonnes de ce produit précieux a écrit le quotidien national bilingue Cameroon Tribune, dans sa parution du mercredi 13 octobre 2010. Bien que disponible déjà, le Jour pense que le sucre est toujours plus cher au pays, car le prix d’un carreau vendu sur le marché est de 10Fcfa. Selon le journal d’Haman Mana, la seule conclusion qui s’impose est que la la pénurie persiste.
« Ebolowa qui attend le comice » est le titre du dossier réservé à l’évènement à la une de Cameroon Tribune qui explique qu’à deux mois du début de la grande messe du monde agropastoral, la capitale de la région du Sud est déjà en pleine effervescence. Pour le journal de Marie Claire Nnana, les préparatifs vont bon train et malgré quelques difficultés, les autorités rassurent Ebolowa sera prête le jour J. Et pour s’assurer, la ville du comice accueille presque chaque semaine un membre du gouvernement qui vient vérifier l’effectivité des préparatifs. Mais pour Mutations, il y a « les chantiers abandonnés du comice » car faute de moyens financiers et pour cause de pression des délais, le chef lieu du sud ne bénéficiera pas de certains investissements.
Quant à la grève du personnel administratif et la bataille autour des logements universitaires, la presse nationale n’a pas manqué de relever l’implication du gouvernement pour résoudre les conflits. Mutations dans son édition du jeudi 14 octobre, met à sa une: « logement universitaire, 54 bailleurs hors la loi ». Pour rappeler les faits, le journal d’Alain Blaise Batongué précise: reconnus coupables de violation de la grille tarifaire des loyers d’étudiants, ils sont traduits devant la cellule anti corruption du ministère de l’enseignement supérieur. Le Jour évoque les nouveaux prix des chambres d’étudiants qui ont été présentés en présence du préfet du Mfoundi. Ce dernier se chargera certainement de ramener à l’ordre tout bailleur qui ne se conformerait pas. Et pour la grève du personnel administratif des universités d’Etat, Mutations a tout simplement constaté comme le précise ce titre « Les universités d’Etat paralysées ». Le personnel administratif qui réclame une convention collective depuis neuf ans observe un arrêt de travail depuis lundi le 11 ctobre. Et le ministre de l’enseignement supérieur leur a promis un statut spécial dont le texte serait sur la table du président de la république. Alors il faut attendre, bien sûr en reprenant son poste de travail.
Pour les élections présidentielles de 2011, la presse nationale accompagne l’évènement. Selon l’hebdomadaire Repères, à sa une de cette semaine, on peut lire « Bilan, les hoquets des Grandes ambitions ». Car à un an du terme d’un septennat où le candidat Paul Biya a promis de viser plus haut et de regarder plus loin, Repères passe la réalisation des grandes ambitions au scanner. Selon le journal on attend toujours le Sénat, le conseil constitutionnel; sans compter pauvreté et chômage, qui n’ont toujours pas de bout du tunnel; le déficit énergétique, sombres présages pour ne citer que ceux-ci. Pour mutations, les partis sont sur le pied de guerre car à un an de la compétition, les formations politiques affinent leurs stratégies.
Côté sport, les journaux s’accordent à croire que Coton Sport de Garoua est déterminé à être toujours le meilleur. Puisque le champion de la saison écoulée pense à réaliser le doublé et à franchir la phase de poule de ligue des champions. C’est avec ces titres et informations que la presse a fait courir les lecteurs des journaux au Cameroun.
