PolitiqueInstitutionnel, Politique




Rumeur sur l’implantation du drapeau de Boko Haram à Kerawa: le Mincom dément

Le porte-parole du gouvernement a apporté ce vendredi un démenti à la «folle» rumeur selon laquelle les éléments de la…

Le porte-parole du gouvernement a apporté ce vendredi un démenti à la «folle» rumeur selon laquelle les éléments de la secte nigériane auraient pris d’assaut la ville de Kerawa dans l’Extrême-Nord

Au journal parlé de 13 heures ce 23 octobre 2015, sur les antennes de la radio nationale, la Cameroon radio television (Crtv), le ministre de la Communication (Mincom), Issa Tchiroma Bakary a démenti «avec force» la rumeur qui circulait depuis la matinée, indiquant que Boko Haram avait hissé son drapeau à Kerawa, ville de l’Extrême-Nord du Cameroun.

[i «Boko Haram, ces terroristes en débandade, ont toujours besoin qu’on parle d’eux parce qu’à ne pas le faire, ils se retrouveraient placés sous l’éteignoir. Ce qu’ils redoutent. Je vous rassure parce qu’il y a une folle rumeur aussi fantaisiste que dégoutante qui laisse croire qu’à un endroit quelconque de notre territoire, ces bandits auraient planté leur drapeau. Je viens donc apporter un démenti cinglant, mais un démenti catégorique de ce que pas un centimètre carré de notre territoire se trouve occupé par ces bandits», a déclaré le porte-parole du gouvernement camerounais.

«nos forces de défense et de sécurité sont en train de ratisser l’ensemble de cette partie de notre territoire dans un état de combativité, d’honneur et de fidélité comme on leur connait, et je vous assure que tout vas pour le mieux comme dans le meilleur des mondes. Donc ma démarche consiste premièrement à dire que cette rumeur est fausse, elle est dégoutante. Boko Haram ne réussira jamais à planter un drapeau sur un seul centimètre carré de notre territoire», a tenu à préciser le Mincom.

«Les forces de défense et de sécurité, les autorités administratives, nos populations en symbiose, se trouvent partout où il faut et il se doit. C’est la sérénité qui règne sur l’ensemble du territoire et en particulier au niveau de la ligne de front. Nos populations vaquent normalement à leur occupations», a conclu Issa Tchiroma Bakary.

Le ministre camerounais de la Communication, Issa Tchiroma Bakary.
Droits réservés)/n