Le secrétaire d’Etat à la défense a procédé au lancement officiel de la deuxième génération
Désormais trois postes mobiles d’éclairage public permettront de déceler les infractions nocturnes sur nos routes. Leur mise en service a fait l’objet deux visites nocturnes qu’a effectué Jean-Baptiste Bokam dans les localités de Bantoum près de Bangangté dans la région de l’Ouest et de NkanNkanzock près d’Edéa dans le Littoral pour lancer officiellement la deuxième génération de la campagne de sécurité routière. Le SED a profité de ce voyage pour inaugurer les stations d’éclairage public. Ces stations permettront de desceller les infractions commises la nuit par les automobilistes. Pour cela elles sont équipées chacune d’un groupe électrogène mobile d’une puissance réelle de 5 kilowatt et d’une puissance apparente de 6KVA monté sur roues. Chacune de ces stations a quatre projecteurs braqués sur la route et capables d’éclairer sur une longue distance. Le dispositif fonctionne grâce à un radar infrarouge qui permet aux unités de prévention de détecter à une bonne distance la vitesse d’un véhicule à partir de la chaleur produite par ses pneus et son moteur.
Pour expérimenter cette nouvelle trouvaille, la gendarmerie nationale a ciblé les itinéraires Yaoundé-Bafoussam, Bafoussam-Douala et Douala-Yaoundé, qui forment le «triangle de la mort. «Nous avons constaté que les accidents les plus meurtriers se produisent la nuit entre 20h et 6h du matin. Nous avons essayé d’examiner les causes de ces accidents et nous nous sommes rendus compte qu’il y a un certain nombre d’infractions qu’on ne peut pas déceler le jour», dénonce Jean-Baptiste Bokam. Avant d’annoncer, dans un futur proche, l’extension des contrôles nocturnes à d’autres régions du pays.
