Par Yves Beng, Emmanuel Fonkwa, Franklin Nyamsi, Josué Yetna, Michel Massoki
Lundi 18 juillet 2016, la nouvelle, brutale et sèche, tombe : René Emeh Elong est décédé. Impensable. Bouffonnerie. Il faut vérifier. Le net, vite. malimba – Necrologie confirme et souligne l’émoi dans la communauté malimba d’Europe. Un peu plus tard. Coup de fil d’un camarade upéciste. Plus de doute. Il faut s’y résoudre.
Mourir en été. Pendant les vacances. Loin du Kamerun, sa terre natale, son irremplaçable «mboa». Quelle galéjade !
Camarade Emeh Elong,
Tu laisses à tes héritiers un impressionnant corpus de diatribes. Essentiellement dirigées contre les régimes d’Ahmadou Ahidjo et de Paul Biya, c’est-à-dire contre les complices camerounais de l’impérialisme international. Ils y puiseront la force d’un entêtement fécond, apprendront comment l’indiscipline peut sceller une fidélité. C’est que, infatigable activiste, on t’a vu partout où les libertés du Kamerun et celles de l’Afrique étaient en jeu. Avec l’Union des Populations de Cameroun (UPC), ton parti, bateau parfois ivre mais néanmoins creuset de ton identité, tu n’as pas cessé de te battre pour un Kamerun nouveau, juste et démocratique. Ni l’incapacité du mouvement à s’unir, ni ses difficultés à pleinement intégrer la légalité, ni la léthargie de la population, ni l’hostilité du gouvernement ne t’ont conduit à renoncer.
Nous n’avons rien oublié de ces longues heures, passées à ébaucher, sans trêve, un avenir meilleur. A tenter de le construire dans des actions concrètes. Quelquefois futiles.
Et puis, entre nous, sont apparues des divergences. Le net offrant la possibilité de s’épier, nous nous sommes moins vus. Tu as continué, parfois, à polémiquer avec nos silences. Rien, en tout cela, qui ne soit humain, trop humain.
Ta disparition nous afflige. Profondément. Ton aptitude à nous remettre en question nous manquera.
A ton épouse, à tes enfants et petits-enfants, nous adressons nos plus sincères condoléances.
Le mouvement upéciste vient de perdre un vaillant soldat. L’âme immortelle du peuple kamerunais poursuit cependant son oeuvre!
Regrets éternels, fraternels adieux.
Signatures :
Yves Beng
Emmanuel Fonkwa
Franklin Nyamsi
Josué Yetna
Michel Massoki
Ce haut cadre du Port autonome de Douala est mort dimanche à Paris des suites de maladie. Il était âgé de 65 ans au moment de son décès
Décès du directeur général du Port autonome de Douala. Emmanuel Etoundi Oyono est mort dimanche, 24 juillet 2016 à Paris, capitale française, de suite de maladie.
Ce haut cadre du PAD a rendu l’âme sept mois après avoir réintégrer ses fonctions dans la structure citée. Lesquelles étaient assurées en son absence, pour cause probable de maladie, par Charles Michaux Moukoko Njoh, suivant une résolution prise le 11 décembre 2015 par le conseil d’administration du Pad.
Emmanuel Etoundi Oyono est né le 25 juillet 1951 à Mbalmayo, dans le Nyong et So’o. Il était titulaire d’une maîtrise en Droit Public et en 1980, et avait obtenu un diplôme de l’Ecole nationale d’Administration et de magistrature (ENAM) en Finances Publiques. Il avait achevé ses études à l’Institut international d’administration de Paris avant d’entamer des stages à la Cour des comptes et au Conseil d’Etat dans la même ville.
Emmanuel Etoundi Oyono est rentré au Cameroun en 1984 où il a endossé la casquette de chef du service des études et des statistiques, puis celle de chef des services de gestion et d’application des peines au Contrôle supérieur de l’Etat. Il a également été Secrétaire permanent du Conseil de disciplinaire budgétaire et comptable, puis chef de la Division du contentieux et de la discipline à la Fonction Publique.
C’est en 2005 qu’il a pris pour la première la tête du Port autonome de Douala. Pendant trois ans, il géré la structure et a observé une pause dans son travail au sein de cette entreprise, le temps de diriger laMaetur, avant d’y revenir en 2012.
Le regretté Emmanuel Etoundi OyonoDroits réservés)/n
Le tout premier évêque de l’archidiocèse d’Obala est mort vendredi à l’âge de 83 ans, des suites de maladie
Décès du tout premier évèque de l’archidiocèse d’Obala. Monseigneur Jérôme Owono Bimboé est mort le vendredi 15 juillet 2016 à l’âge de 83 ans, des suites de maladie. Il laisse derrière lui la congrégation religieuse qu’il a rejoint le 16 juillet 1987, suite à sa nomination comme évêque du nouveau diocèse d’Obala, sis dans région du Centre, par Sa Sainteté le pape Jean Paul I.
Mgr Jérôme Owono Bimboé est né le 4 février 1933 à Ebolbum une localité située dans le Sud-Cameroun. Il entre au petit séminaire St Tharcisius d’Edea en 1947 où il va passer trois avant d’intégrer le grand séminaire d’Otélé puis celui de Mva’a. Il y obtient son Baccalauréat.
Après des études supérieures achevées en France, Mgr Jérôme Owono Bimboé revient au Cameroun et est ordonné prêtre le 22 juillet 1962.
Libérée le 8 juillet 2016 après 16 mois de captivité en République Centrafricaine, Jacqueline Néné est morte dans la nuit du 11 au 12 juillet des suites de maladie
Décès de l’un des 14 otages de nationalité camerounaise, libérés le 8 juillet 2016 en Centrafrique. Jacqueline Néné est décédée dans la nuit de lundi à mardi des suites de maladie.
Dame Néné a rendu l’âme en Centrafrique où elle était internée dans un hôpital pour recevoir des soins médicaux. La dépouille a été acheminée vers le Cameroun.
Elle était membre du Bureau national de l’Organisation des femmes du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (OFRDPC) et présidente départementale de ladite organisation.
Les ex-otages, tous ressortissants de la ville de Lagdo avaient été kidnappés en mars dernier aux environs de la ville camerounaise de Garoua-Boulai, frontalière de l’Ouest de la Centrafrique, alors qu’ils rentraient d’un déplacement en bus.
Après leur libération, Alahdji Souaibou, un des ex-otages également joint au téléphone, avait indiqué qu’ils se trouvaient sous la protection de la Mission onusienne en Centrafrique, la Minusca, en attendent leur rapatriement au Cameroun.
En saluant la mémoire du défunt, le président de la CAF a rappelé la riche carrière de Stephen Keshi et se dit empreint d’une «immense tristesse»
Le président de la Confédération Africaine de Football (CAF), Issa Hayatou, a exprimé, mercredi, sa «grande consternation» et son «immense tristesse» suite au décès de l’ex-international et technicien nigérian Stephen Keshi, un «fleuron» du football africain, selon lui.
Saluant la mémoire du défunt, le président de la CAF a rappelé la «riche» carrière de Stephen Keshi «deux fois vainqueur de la CAN avec le Nigeria, en 1994 en tant que joueur et capitaine et en 2013 comme entraîneur».
Dans le message de condoléances adressé au président de la fédération nigériane de football, M. Hayatou a souligné que Stephen Keshi est entré dans l’histoire comme le premier entraîneur africain à avoir qualifié deux sélections africaines en Coupe du monde de football ».
En 2006 avec le Togo et le Nigeria en 2014. Avec la sélection de son pays, il est également «l’unique technicien africain à avoir jusqu’ici qualifié une sélection du continent au second tour en Coupe du Monde, au Brésil en 2014», a encore rappelé Issa Hayatou.
Ce qui fait de l’illustre disparu «un fleuron» du football continental, a apprécié le président Hayatou, dont les condoléances vont à «sa famille, ses amis et à la famille du football nigérian si durement touchés».
Stephen Keshi (54 ans, 64 sélections) dont le décès a été annoncé, mercredi, par la fédération de football de son pays, a été élu «meilleur entraîneur africain» en 2013 par la CAF.
Le président de la Confédération africaine de football a adressé une lettre de condoléances à la Fédération camerounaise de football
Le président de la Confédération africaine de football (Caf) a envoyé hier, mardi 18 mai 2016, une correspondance adressée au président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). Dans cette correspondance, Issa Hayatou a indiqué avoir appris avec « beaucoup de tristesse » le décès de David Mayebi, survenu dimanche 15 mai dernier à Yaoundé des suites de maladie.
« En ces moments douloureux, je tiens à vous exprimer, au nom du Comité exécutive de la Caf, de la famille du football africain, et en mon nom personnel nos sincères condoléances et notre profonde sympathie à la Fécafoot, à toute la communauté du Football Camerounaise mais surtout à la famille du défunt », écrit le président de la Caf.
Ancien international camerounais, David Mayebi, né le 10 novembre 1954, avait été entraîneur après sa carrière de joueur passée principalement à l’Union de Douala et achevée au début des années 80. Après avoir participé à la création de l’Association des Footballeurs Camerounais (AFC) dont il deviendra le président, il était devenu un des administrateurs de la Fédération camerounaise de football dont il a été à un moment donné un des vice-présidents.
Au niveau international, il était membre de l’exécutif de la Fifpro (Fédération internationale des associations de footballeurs professionnels).
Le président du Syndicat National des Footballeurs Camerounais (Synafoc) est décédé le dimanche 15 mai 2016 des suites de maladie
C’est avec beaucoup d’émoi, de tristesse, et de consternation que le Synafoc annonce le décès de son Président National, David Mayebi, survenu dimanche 15 mai 2016 de suite de maladie au Centre Hospitalier CNPS d’Essos à Yaoundé.
Victime d’un malaise cardiaque le 03 mai dernier à Bertoua lors de la pose de la première pierre des travaux de construction du stade municipal de la ville, David Mayebi a été transporté d’urgence au Centre Hospitalier CNPS d’Essos à Yaoundé et admis au service de réanimation et des soins intensifs.
Le Président National du Synafoc décède au moment où les formalités de son évacuation sanitaire vers la France étaient bouclées. En effet, l’avion médicalisé affrété par la FIFPro pour évacuer David Mayebi – Membre du Board de la FIFPro – vers la France a atterrit à l’aéroport international de Yaoundé – Nsimalen dimanche en fin d’après-midi, soit quelques minutes avant le décès de l’un des précurseurs de l’action syndicale dans le football au Cameroun et en Afrique.
Physique de boxeur, David Mayebi, était un homme de combats. Joueur de Eclair, de Stade et de Union de Douala, international civil et militaire, entraîneur de divers clubs de football au Cameroun, président de Union de Douala, président de l’Association des footballeus camerounais (Afc), vice-président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), membre de la commission du joueur à la Fédération internationale de football association (Fifa), membre du comité exécutif de la Fédération internationale des footballeurs professionnels (Fifpro), le syndicat mondial des joueurs de foot…
Rien dans ce véritable parcours du combattant n’avait pourtant été donné à cet enfant né le 10 novembre 1954 à Nkongmondo, célèbre quartier chaud et populaire de Douala, qui nous a quitté à l’âge de 62 ans.
Dans un communiqué rendu public vendredi, le Premier ministre camerounais exprime sa compassion face à ce drame qui a frappé des jeunes
Le Premier ministre camerounais, Philémon Yang, a publié vendredi, 13 mai 2016, un communiqué dans lequel il exprime sa «compassion] très émue et celle de l’ensemble du gouvernement», suite au décès des footballeurs camerounais, Patrick Ekeng et Jeanine Djommang.
Pour Philémon Yang la mort a frappé «deux jeunes camerounais qui aspiraient à exercer un métier qu’ils ont aimé». Il adresse donc aux deux familles si durement éprouvées ainsi qu’à l’ensemble du mouvement sportif national, les sincères condoléances du gouvernement auxquelles se joignent les siennes.
Le milieu camerounais Patrick Ekeng Ekeng, 26 ans, est décédé le 06 mai 2016 des suites d’un malaise cardiaque survenu quelques instants après son entrée en jeu avec le Dinamo Bucarest dans un match du Championnat de Roumanie. Quelques heures seulement après ce premier décès, la gardienne de Femina stars d’Ebolowa, rendait également l’âme, peu avant le match de la 6ème journée du championnat.
A l’annonce de la mort subite des deux footballeurs, des personnalités sportives, politiques et même des membres de la société civile leur ont rendu un hommage. Au siège de la Fécafoot, un recueillement a été organisé le 09 mai 2016 autour de la dépouille Jeanine Djommang, en présence des membres de sa famille.
Elle se trouverait dans un état d’inconscience à l’hôpital Central de Yaoundé où elle a été conduite d’urgence lundi
Inquiétudes au sujet de la santé de l’artiste musicienne camerounaise Anne Marie Nzié. « la voix d’or du Cameroun » comme la surnomme ses fans, âgée de 84 ans, se trouve « dans un état d’urgence vitale » depuis hier, rapporte la radio publique nationale. Lundi, 09 mai 2016, « elle a été admise inconsciente à l’hôpital Central de Yaoundé », informe la Crtv.
Anne Marie Nzie est née en 1932 à Lolodorf. La «voix d’or du Cameroun» est l’auteur de plusieurs titres, notamment «liberté» paru en 1984 qui lui a valu son plus grand succès. C’est en 1955 que sa carrière musicale va décoller. Elle a par ailleurs été ponctuée des titres à succès comme Malunda, ô pédale des anciens, Béza ba dzo, Ma lundi, Ma ba nze, Sarah et Mbamba nlem.
Ses nombreuses prestations sur les scènes musicales camerounaises et internationales lui ont ouvert les portes de l’Olympia à Paris et l’appréciation des hommes politiques. En 1995 Anne Marie Nzie a célébré ses 40 ans de carrière en remontant sur scène pour une autre prestation.
Dans une lettre adressée aux membres de la famille du défunt footballeur, le président de la Fédération camerounaise de football a fait part de sa tristesse et de son émotion face à ce drame
Les hommages ne tarissent pas au Cameroun, après la mort vendredi, en plein match de championnat de Roumanie opposant son club Dinamo Bucarest à Viitorul (3-3), du footballeur de 26 ans Patrick Ekeng.
Dans un message de condoléances à sa famille le président de la fédération nationale de la discipline, Tombi à Roko Sidiki, fait part de son émotion, de sa consternation et de sa tristesse face à ce drame dont a été victime le milieu de terrain international.
«Nous perdons un fils, un frère et un jeune footballeur de grand talent au futur prometteur. C’est un drame non seulement pour votre famille, mais pour l’ensemble du football camerounais, africain et mondial.»
Cet autre hommage au défunt survient à la suite de ceux adressés par l’ancien capitaine de la sélection, Samuel Eto’o Fils qui avait évoqué de «tristes images» qui en rappellent d’autres, à savoir la mort, dans les mêmes circonstances, le 26 juin 2003 à Gerland (France), de son compatriote Marc Vivien Foé.
Pour lui, Patrick Ekeng a été frappé par la mort en pratiquant le métier qu’il a appris et qui les unissait : le football.
«Complètement effondré et abattu», il a jugé [i «totalement incompréhensible» de partir si jeune, avec un talent certain, dont les premiers rayons illuminaient déjà le maillot vert, rouge et jaune du Cameroun.
L’actuel titulaire du brassard des «Lions indomptables», Stéphane Mbia, n’en revient toujours pas et conclut que «la famille du football camerounais a perdu un frère».
«Les mots me manquent, RIP Patrick…», écrit son désormais ex-coéquipier en sélection, Henri Bédimo.
Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Issa Hayatou, abonde dans le même sens : «Il est extrêmement difficile de trouver des mots, de comprendre, face à un drame aussi brutal.»
La presse camerounaise a accordé la priorité ce lundi aux sujets liés à l’hôpital inauguré vendredi par la Première dame et la mort du footballeur Patrick Ekeng
«Paul Biya offre un hôpital spécialisé dédié aux riches» est le titre qui barre la couverture du quotidien à capitaux privés Emergence au sujet de l’inauguration, vendredi dernier par la première dame Chantal Biya, du Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine (CHRACERH) de Yaoundé, la capitale du pays.
Les tarifs extrêmement élevés, pratiqués par cette nouvelle officine réservée aux couples stériles, explique la publication, ne sont pas accessibles aux indigents.
Pour son confrère Mutations, cette structure jouit d’une technologie des plus avancées dans la prise en charge des pathologies liées aux capacités reproductrices du couple.
Le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune abonde dans le même sens, qui y voit également «une véritable lueur d’espoir pour les couples en proie à des problèmes d’infertilité».
Un qui n’aura pas eu la chance d’atteinte un hôpital, c’est le footballeur Patrick Ekeng, 26 ans, décédé vendredi dernier en plein match du championnat de Roumanie.
Pour le même journal, c’est une tragédie qui frappe le sport camerounais, victime d’un malaise sur le terrain.
«Patrick Ekeng : le choc !» renchérit Le Jour qui décrit l’émotion et la détresse dans la famille du disparu.
Le jeune homme est mort exactement comme son compatriote Marc Vivien Foé, qui s’est écroulé dans les mêmes circonstances le 26 juin 2003 à Gerland (France), étaye The Guardian Post.
«Un talent s’éteint à la fleur de l’âge», constate Mutations qui rappelle que le disparu, après le championnat d’Afrique des nations des moins de 20 ans, après le Mondial juniors en Egypte en 2009, fut sélectionné parmi les 23 joueurs appelés à disputer la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de 2015 en Guinée Equatoriale.
Mais dans son édition du jour, cette publication ouvre sur un sujet qui fâche : la Commission des droits de l’homme et des peuples de l’Union africaine a demandé au Cameroun de libérer l’ex-secrétaire général de la présidence de la République, Jean Marie Atangana Mebara, condamné pour un total de 35 ans de prison pour crimes économiques et que l’instance continentale considère comme un prisonnier politique.
Sous le même titre, Le Jour précise que le non moins ancien ministre de l’Enseignement supérieur n’a pas bénéficié d’un procès équitable.
L’Etat du Cameroun devra également verser 400 millions FCFA à l’intéressé pour détention arbitraire, conclut Le Messager.
Dans un message de condoléances adressé ce jour à son homologue Joseph Kabila, le chef de l’Etat camerounais s’est dit attristé du décès d’ un des « plus grands ambassadeurs de la musique africaine »
Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a salué jeudi la mémoire du musicien congolais Jules Shungu Wembadio Pene Kikumba, dit «Papa Wemba», qualifiant ce dernier d’ «un des plus grands ambassadeurs de la musique africaine».
Dans un message de condoléances à son homologue Joseph Kabila Kabange, Biya fait part de sa tristesse à l’annonce du drame survenu en plein concert.
Musicien talentueux et inspiré, Papa Wemba, est décédé dimanche dernier à Abidjan (Côte d’Ivoire) lors du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA).
Adressant ses sincères condoléances à la famille du disparu ainsi qu’à la nation congolaise affligée, le président camerounais estime que la disparition de cet artiste est une grande perte pour la culture africaine et pour son pays.
Maitre Emmanuel Abolo Biwole est décédé aux premières heures de dimanche, 10 avril, à l’Hôpital central de Yaoundé, des suites de maladie
Deuil au Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc). Le secrétaire général de cette institution, Me Emmanuel Abolo Biwole (71 ans), est décédé dans la nuit de samedi à dimanche, à l’Hôpital central de Yaoundé des suites de maladie.
Athlète professionnel en judo, Emmanuel Abolo Biwole a réalisé un parcours remarqué dans la discipline après une formation à l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS). Champion du Cameroun dans cette discipline entre 1978 et 1985; trois fois champion d’Afrique, il se fera également remarquer lors de sa participation aux Jeux olympiques d’Alger en 1978 et de Los Angeles en 1984.
Emmanuel Abolo Biwole deviendra par la suite directeur des sports au ministère de la Jeunesse et des Sports (actuel ministère des Sports et de l’Education physique). Une fonction assumée parallèlement à sa tâche d’entraîneur national de judo, de 1980 à 1986. C’est en 2001 qu’il intègre le Cnosc en étant porté, la même année, au poste de directeur technique. Il occupait la fonction de secrétaire général de cette institution présidée par Hamad Kalkaba Malboum depuis 2007.
La scène s’est déroulée à Ekekom, petit village d’Akonolinga. Seules la maman et sa fille ainée été sauvées à l’hôpital
Drame au village Ekekom, localité située dans la commune d’Akonolinga, région du Centre. Deux filles, âgées de neuf et trois ans, ont rendu l’âme après avoir consommé des restes de poisson fumés versés par leur mère dans des légumes, a-t-on appris vendredi,08 mars 2016, sur les ondes de la radio nationale.
Bessala Séraphine, la mère des défunts, encore sous le choc a tenté d’expliquer ce qui s’est passé. «Je suis rentrée du travail et j’ai commencé à faire la cuisine, aux environx de 18h, avec mes trois enfants. Tous étaient bien portants. C’est après avoir consommé le repas qu’elles ont souffert toute la nuit avant de mourir».
Bessala Séraphine et sa fille aînée âgée de 15 ans ont quant à elles eu la vie sauve après avoir été conduites d’urgence à l’hôpital de district d’Akonolinga.
D’après le directeur de l’hôpital, Dr Essomba E. Antoine Roland, qui a donné un aperçu de leur situation, «leurs jours ne sont plus comptés».
Le programme des obsèques a été établi par la famille. La médiatisation des circonstances du décès de cette dame avait amené le Minsanté à revoir la prise en charge des urgences vitales
La famille de Monique Koumateke a décidé d’organiser les obsèques de la regrettée le 30 avril prochain, près de 50 jours après le décès de cette dame. La médiatisation des circonstances du décès de Monique Koumateke et ses deux jumeaux dans un hôpital de Douala avait suscité une indignation générale, amenant le ministère de la Santé publique à prescrire des mesures pour la prise en charge des urgences vitales dans les hôpitaux publics. Le gouverneur de la région du Littoral s’était même rendu au domicile familial pour présenter les condoléances du chef de l’Etat à ses proches.
«Nous avons rencontré le gouverneur la semaine dernière pour lui demander quand est-ce qu’on pourra récupérer le corps de notre fille. Il nous a fait comprendre que la décision venait de nous et que lorsque nous seront prêts, on établit le programme. On a donc programmé les obsèques pour le week-end du 29 avril», annonce Annette Sen, la mère de la défunte, dans les colonnes du quotidien privé Mutations ce mercredi.
Sauf changement de programme, la levée de corps de Monique Alvine Koumateke, née le 14 avril 1983 à Ndogbélé à Yabassi (chef-lieu du département du Nkam dans la région du Littoral), aura lieu le 29 avril 2016 à la morgue de l’hôpital Laquintinie de Douala. La veille, le jeudi 28 avril, une veillée sans corps se tiendra au domicile familial. La terre se refermera sur Monique Koumateke le samedi 30 avril en matinée, journée choisie pour l’inhumation.
Selon des explications de Joseph Pierre Fouda, les f tus ne pouvaient survivre du fait de l’âge de la grossesse et de leur faible poids. Le communiqué du 26 mars 2016
« Mme Nshi Honorine âgée de 30 ans, est une mère de deux enfants, habitant le quartier Carrière à Yaoundé.
Elle est adressée pour la première fois à notre hôpital le mardi 22 mars 2016 pour des douleurs de type contractions utérines évoluant depuis plus de 12 heures de temps sur une grossesse multiple (05 f tus jusque-là ignorés) évoluant depuis 22 semaines et 04 jours (date des dernières règles : 15 octobre 2015 soit 5 mois de grossesse).
Elle est prise en charge immédiatement et l’examen montre qu’elle est à dilatation complète. Il s’agissait d’un avortement inévitable tardif avec expulsion des f tus dans l’heure suivante dont 01 momifié pesant 200 gr ; un mort-né de 700 gr, et 03 gaspant à l’expulsion et décédant dans les 05 minutes suivantes, pesant respectivement 550 grammes, 570 grammes, et 650 grammes.
Il faut noter que la maternité de l’hôpital central possède des couveuses permettant de mettre les enfants en sécurité avant tout transfert en néonatalogie (pédiatrie) qui est le service d’accueil final. Ces f tus n’étaient pas viables.
Les corps ont été immédiatement remis à la famille contre décharge sur sa demande. Pendant les 48 heures de son hospitalisation, Mme Nshi a bénéficié de tous les soins nécessaires à son état et n’avons reçu aucune plainte de sa part.
En conclusion, Mme Nshi était porteuse d’une grossesse multiple, grossesse à haut risque, vue dans le cadre de l’urgence dans notre maternité. La prise en charge adéquate assurée par notre hôpital a permis de sauver la mère qui est bien portante et est rentrée dans sa famille le 24 mars 2016. Malheureusement les f tus ne pouvaient survivre compte tenu de l’âge de la grossesse et de leur faible poids de naissance.
Tout en présentant ses condoléances à la famille, l’hôpital central reste à l’écoute des usagers et ne ménagera aucun effort pour améliorer ses prestations, l’accueille et les soins ».
Joseph Pierre Fouda
Directeur de l’Hôpital central de Yaoundé
La famille des défunts attribue cette mort survenue mardi à la négligence du personnel médical. L’hôpital dément ces allégations
L’affaire se passe le mardi 22 mars 2016 à l’hôpital central de Yaoundé. Honorine Nshi est admise en accouchement au service maternité de ladite structure après des douleurs pelviennes ayant permis de constater qu’elle est dans un état de dilatation avancé. A la suite de son accouchement cinq bébés dont un pesant 200 grammes, un autre 700 et les trois derniers 500 grammes naissent.
« Les infirmières m’ont aussi fait savoir que ma s ur devait donner naissance à des prématurés de six mois, les couveuses devaient être indispensables pour leur survie. Mais que la maternité n’a pas d’éprouvettes disponibles », a indiqué la s ur cadette de dame Nshi qui a aussitôt été déléguée pour trouver des structures équipées pour acueillir les bébés. « Je ne comprenais pas comment c’est la famille qui devait se débrouiller pour trouver une couveuse. Je leur ai demandé ce que je devais faire des bébés et elles m’ont dit de me débrouiller pour trouver les éprouvettes ».
La concernée s’engage alors dans une recherche de couveuses dans d’autres hôpitaux de la ville. Résultat des courses, pas de couveuses, mais des bébés décédés. La famille pointe un doigt accusateur sur le personnel de la maternité qu’elle accuse de négligence. Réagissant samedi, 26 mars 2016, à ces allégations le directeur de l’hôpital central, Joseph Pierre Fouda, a indiqué que : « la prise en charge adéquate assurée par notre hôpital a permis de sauver la mère qui est bien portante et est rentrée dans sa famille le 24 mars 2016. Malheureusement les f tus ne pouvaient survivre compte tenu de l’âge de la grossesse et de leur faible poids de naissance ».
Ce nouveau cas est enregistré près de deux semaines après le décès de dame Monique Koumateke et de ses jumeaux survenu le 12 mars 2016 à l’hôpital Laquintinie de Douala. L’affaire avait alors fait le tour des réseaux sociaux et soulevé de l’indignation des Camerounais résidant aussi bien sur le territoire national qu’à l’étranger.
Le fils aîné de la défunte maire de Douala 5, Salomon Tsobny, a fait cette annonce le 23 janvier 2016, à l’occasion de la commémoration du 1er anniversaire du décès de sa mère
Le Général de division camerounais, Martin Chomu Tumenta, est décédé lundi des suites de maladie, a annoncé la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la Centrafrique
La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) a annoncé avec « une grande tristesse » le décès du Commandant de sa Force, le Général de division, Martin Chomu Tumenta, survenu ce lundi 30 novembre des suites de maladie.
Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et chef de la Minusca, Parfait Onanga-Anyanga, rend hommage à travers un communiqué de presse au disparu, de nationalité camerounaise, et salue son engagement et son dévouement à la tête de la Force pour la cause de la paix en Centrafrique.
Le général Tumenta avait été nommé au poste de Commandant de la Force de la Minusca par le Secrétaire général de l’ONU, le 30 juillet 2014. Il était entré en fonction à la mi-septembre au moment du transfert de l’autorité de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (Misca), alors sous son commandement, à la Minusca.
Auparavant, il avait accompli une carrière exemplaire au sein du bataillon de troupes aéroportées camerounaises. Il a notamment dirigé les opérations Delta dans la péninsule de Bakassi et la troisième région militaire interarmées. Il a également été Directeur des ressources humaines au Ministère de la défense.
Né en 1954, le général de division Tumenta était diplômé de l’École militaire interarmées de Yaoundé et avait également étudié dans des Écoles de guerre en France et aux États-Unis.
Il y a un an, l’attaquant camerounais du club algérien de football de la JS Kabylie mourrait des suites d’une blessure à la tête lors d’un match de championnat à Tizi Ouzou
Le 23 août 2014, il y a un an jour pour jour, l’attaquant camerounais du club algérien de football de la JS Kabylie, Albert Ebossé, mourrait des suites d’une blessure à la tête lors d’un match de championnat à Tizi Ouzou. Aujourd’hui, les autorités ont lancé une campagne de lutte contre les violences dans le sport, mais la justice n’a jamais révélé les résultats de l’enquête sur la mort du joueur.
Sa famille a obtenu 100 000 dollars, mais pas de réponse sur ce qui a tué le joueur. Fin décembre, le ministre de la Justice annonçait qu’un juge d’instruction avait pris le dossier en main. Mais depuis, plus rien.
D’abord, le médecin légiste de l’hôpital de Tizi Ouzou a attesté qu’Albert Ebossé avait été tué par un objet tranchant et contondant, lancé à partir des tribunes. Mais quelques semaines plus tard, un médecin camerounais a estimé que l’on cherchait à maquiller un meurtre. Selon lui, le joueur est décédé après avoir été violenté.
Les médecins algériens ont alors contre-attaqué et ont accusé leurs homologues camerounais d’avoir «outrepassé leurs compétences». Le ministre des Sports algérien a même déclaré à la radio que la thèse de l’acte prémédité était à écarter, alors même que l’enquête n’était pas terminée.
A Tizi Ouzou, après une grande manifestation, les supporters de la JS Kabylie ont obtenu la levée des sanctions contre leur club. La police a lancé une campagne nationale pour promouvoir le fair-play dans le sport. Cela n’a pas empêché les violences lors du match inaugural de la saison entre les deux clubs de la capitale.
L’homme politique et opérateur économique connu dans la région de l’Adamaoua est décédé samedi 11 juillet à l’hôpital norvégien de Ngaoundéré, des suites d’une courte maladie
Le maire de la commune de Ngaoundéré III, dans la région de l’Adamaoua, a rendu l’âme samedi 11 juillet 2015, au bloc opératoire de l’hôpital norvégien de Ngaoundéré, des suites d’une courte maladie, rapporte le quotidien gouvernemental ce jeudi.
Titulaire d’une maîtrise en droit, Aboubakar Bakary intègre en 2007 l’exécutif municipal au sein de la commune de Ngaoundéré III, où il sera d’abord nommé deuxième adjoint au maire, avant de devenir, en octobre 2013, maire de ladite commune.
Homme politique, militant du Rdpc (Rassemblement démocratique du peuple camerounais), Aboubakar Bakary était également un opérateur économique connu dans la région. Il était d’ailleurs à la tête d’un projet de construction des logements sociaux au moment de son décès.
Âgé de 42 ans, marié et père de deux enfants, le maire Aboubakar Bakary, natif de Dang (quartier qui abrite l’université de Ngaoundéré), a été inhumé hier, mercredi, conformément aux us et coutumes de la religion musulmane.
Aboubakar Bakary décède en plein exercice de son mandat. Droits réservés)/n
L’évêque de Kribi, par ailleurs président du Conseil national de la Communication du Cameroun, a rendu l’âme ce matin en Afrique du Sud, après plusieurs mois de maladie
Mgr Joseph Befe Ateba a rendu l’âme. La nouvelle a d’abord été répandue sous la forme d’une rumeur hier soir, pour être finalement confirmé aujourd’hui par la Conférence épiscopale nationale du Cameroun. Il est décédé ce matin, vers 08h40 min à Pretoria, en Afrique du Sud, où il était parti se faire soigner.
Lors de l’une de ses dernières apparitions publiques, on l’avait vu très affaibli. C’était le 12 mai dernier, à l’ouverture d’un séminaire des régulateurs des médias d’Afrique centrale et de l’Ouest. Une conférence de presse initialement prévue au Palais des Congrès de Yaoundé lors de l’ouverture de ce séminaire qui devait mettre deux jours fut annulée, à cause du fragile état de santé de Mgr Joseph Befe Ateba qui était bien visible.
Il avait dû laisser par la suite la gestion du CNC à son adjoint, Peter Essoka, qui travaillait par ordonnance. C’est ainsi que les dernières décisions prises le 30 mai dernier contre le régulateur contre deux médias camerounais avaient été revêtues de la signature du vice-président du CNC.
Le président du CNC aura passé de longs mois de maladie, laquelle l’a finalement emporté à 52 ans. C’est effectivement un 25 avril 1962 que Joseph Befe Ateba est né à Nkoabe, par Ngomedzap, localité du département du Nyong et So’o, dans la région du Centre. Il aura tour à tout fréquenté l’école Sainte Thérèse d’Akok au primaire ; le collège Ebanda et le petit séminaire Sainte Thérèse de Mvolye au Secondaire ; Le grand séminaire de l’Immaculée Conception de Nkolbisson à Yaoundé pour sa formation sacerdotale.
Passionné de communication
Ses premières fonctions, il les exercera comme vicaire de la cathédrale de Yaoundé après son ordination sacerdotale survenue le 20 juin 1987 pour le compte de l’archidiocèse de Yaoundé. Passionné des médias, Joseph Befe Ateba fera un tour au Media Service center de Kaduna au Nigéria et une formation de trois années de journalisme à l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ESSTIC) de l’Université de Yaoundé II. Il en sort en 1994 nanti d’un diplôme en Sciences et techniques de l’Information et de la Communication (Dstic).
Cette formation universitaire l’amènera à s’occuper du Secrétariat régional de la Commission des moyens de Communication Sociale de l’Association des conférences Episcopales régionales de l’Afrique centrale ( ACERAC), de 1995 à 1997 ; puis Secrétariat exécutif du Comité épiscopal panafricain pour la Communication sociale et nommé Attaché de presse du symposium des Conférences episcopales de l’Afrique et de Madagascar (Sceam). De 2004 à 2008, il reprend pleinement avec la prêtrise en tant que vicaire Général de l’Archidiocèse de Yaoundé et Curé de la paroisse anglophone Saint Joseph de Mvog-Ada.
De reconnaissance en reconnaissance, le pape Benoît XVI fera de lui, le 19 Juin 2008, le tout premier évêque du diocèse de Kribi dans le Sud Cameroun. Trois ans après, c’est le président de la République du Cameroun, Paul Biya, qui lui confie, le 8 juillet 2011, la présidence du Conseil national de la Communication du Cameroun, postes qu’il occupait encore à ce jour.
Mgr Joseph Befe Ateba est décédé à 52 ansarticle.wn.com)/n
Le jeune rugbyman du Racing Metro 92 a rendu l’âme mardi en soirée dans sa chambre. Une autopsie est en cours pour déterminer l’origine du décès de cet ailier de 19 ans
William Ebongue Sipamio, ailier du Racing Metro 92, quitte les siens à la suite d’une mort « soudaine » survenue le mardi 27 avril 2014 en soirée dans sa chambre au Plessis. «Une autopsie est en cours pour déterminer les causes du décès », indique le Racing Metro 92 dans un communiqué publié ce jour. Le jeune joueur était par ailleurs stagiaire au Pôle France à Marcoussis.
William Ebongue Sipamio est né le 05 mars 1995 en France. Passionné de rugby, il a participé à des stages avec l’équipe de France des -18 ans lorsqu’il évoluait au Racing club de France, Pôle Lakanal. Le 25 mai dernier, il a été sacré champion de France avec les crabos (-19 ans) du Racing Metro 92. Ce jeune rugbyman très prometteur, à des racines camerounaises, n’aura pas eu le temps de tirer le meilleur parti de ce talent dont il commençait à goûter les fruits. La grande faucheuse en a décidé autrement. Pour un de ses oncles qui vit à Douala au Cameroun que Journalducameroun.com a pu contacter, ce décès brusque est un événement « suffisamment douloureux ».
Le 25 mai 2014, William Ebongue avait posté une photo du titre de champion de France des -19 ans remporté avec le Racing Metro 92Droits réservés)/n
Le questeur de la Commission des Finances et du Budget du Sénat est décédé de suites d’un malaise hier à Yaoundé
Lucas Njifua Fontem, élu du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) lors des élections sénatoriales d’avril 2013 à la Chambre haute du parlement camerounais, est décédé hier à Yaoundé des suites d’un malaise. La veille, il avait participé normalement aux travaux de la session ordinaire du Sénat, ouverte depuis le 11 mars 2014. Lucas Njifua Fontem avait été élu questeur à la Commission des Finances et du Budget lors des récentes élections du bureau exécutif du Sénat.
Le natif de Fontem dans le département de Lebialem, région du Sud-Ouest Cameroun,décède à l’âge de 53 ans. Au niveau associatif, il occupait également le poste de président de la Conférence des chefs traditionnels du Sud-Ouest.
L’esprit scientifique nous dit que «tout phénomène a une cause ». L’esprit dit « africain » dit lui aussi qu’un homme ne meurt pas comme ça, sans qu’il n’y ait derrière une cause. D’où vient-il que l’esprit africain qui, dans une certaine mesure dit la même chose que l’esprit scientifique soit taxé lui d’irrationnel? Quelle différence entre ces deux esprits qui recherchent tous les deux la vérité et surtout la maîtrise par l’homme des phénomènes qui le dépassent?
Aujourd’hui, les Camerounais sont dépassés par la mort de certains de leurs compatriotes et se doivent et selon l’esprit scientifique et selon l’esprit africain se demander qu’elle en est la cause. Mieux encore, s’assurer que dans quelques années personne ne mourra plus des mêmes causes ; ce à quoi sert la recherche scientifique. Comment se fait-il que les cartésiens camerounais que nous sommes réfutent cette démarche africaine qui cherche derrière chaque mort sa cause ; comme l’ont fait tous les grands scientifiques à qui nous devons les découvertes qui ont permis de vaincre de nombreuses maladies? Dès que les Camerounais interrogent la mort, on entend un lever de bouclier leur demandant de l’accepter comme une fatalité… comme ils acceptent déjà beaucoup d’autres choses ? Et bizarrement c’est ceux qui s’interrogent et qui veulent comprendre qui sont taxés d’irrationnels !
Que faisaient nos ancêtres à qui nous devons d’être là aujourd’hui ? Que font les scientifiques? Ils essayent de comprendre… comprendre afin que l’humanité n’assiste plus impuissante aux phénomènes qui nous terrassent tels que la maladie et la mort. Qu’est-ce qui s’est passe pour que notre culture africaine qui nous a porté pendant des siècles soit aujourd’hui stigmatisée au point de devenir à nos yeux la culture de l’obscurantisme quand elle n’est pas désignée comme le mal lui-même? Je prends pour exemple les Betis qui ne savent plus comment il se fait que pour dire que quelqu’un fait des mauvaises choses, on dit qu’il fait « des choses betis ». Comment se fait-il que nous acceptons cette inversion pensée et mise en place par l’église catholique de l’époque et intégrée aujourd’hui par tous, quand on sait que c’est cette aliénation qui est le véritable obscurantisme dont nous souffrons?
Avec quel prisme allons-nous regarder notre société allant à la dérive sans savoir ni ce qui nous arrive, ni comment nous en prémunir ? Comment se fait-il que tous ces valeureux camerounais meurent dans nos hôpitaux publics alors que ceux qui dirigent notre pays se font soigner à l’étranger? L’esprit qui interroge est le même esprit qui a permis le progrès. Pourquoi personne n’interroge le ministre de la Santé ? Pourquoi personne n’interroge les directeurs des hôpitaux publics ? Quelle est notre politique de santé publique? Quelles sont les procédures de prise en charge, la qualité des soins, des équipes, les insuffisances, les moyens etc… Où sont ces cartésiens qui se précipitent de fustiger ceux qui s’interrogent au lieu de chercher à comprendre comment nos hôpitaux sont devenus des mouroirs sans que cela n’émeuvent plus personne?
Que s’est-il passé pour qu’une simple infirmière occidentale de brousse rassure les populations plus que nos grands professeurs de médecine? A moins de croire à une théorie du complot, où sont les explications et les résolutions que l’État prend pour protéger ses serviteurs et leurs familles? Pourquoi acceptons-nous que nos vies de pauvres camerounais ne valent rien aux yeux de nos dirigeants comparé aux vies françaises qui mobilisent personnellement le président de la République lors des prises d’otages où l’on voit les gros moyens de l’État se déployer à coups de milliards! Personne d’autre que nous-mêmes ne nous oblige à nous infliger un tel sort sinon cet esprit que nous disons africain mais qui ne l’est point, qui nous a appris à accepter d’être à nos propres yeux des sous-hommes.
Il s’est donc éteint pour toujours un soir du 21 Février 2014. Que doit†on retenir de notre Atéba Eyéné national ? La façon dont il a vécu ou la façon dont il est mort ? Jamais mort d’homme n’aura autant ébranlé la République. Quoi que l’on puisse dire sur l’existence et la mort de l’homme, l’histoire retiendra que Charles Atéba Eyéné (C.A.E) n’était pas un vulgaire citoyen. Les multiples hommages qui lui ont été rendus sur les réseaux sociaux et dans les médias à l’annonce de son décès témoignent de sa stature et surtout donnent une idée de la place qu’il occupait dans le c ur des Camerounais. Sa mort est une perte énorme. Une perte d’abord pour sa famille et ses proches à qui j’adresse mes sincères condoléances, mais une perte surtout pour la nation. Dans un style qui lui était propre, C.A.E avait suscité l’espoir chez de nombreux jeunes qui avaient fini par trouver en lui un modèle. Il s’était intronisé capitaine, meneur de troupes ou portevoix d’une jeunesse dés uvrée et sans repères. Sa vie était un combat sans relâche contre les fléaux qui minent la société camerounaise. C’était un homme de parole qui, avec passion et parfois sans méthode, mettait sur la place publique les symptômes d’un Cameroun malade.
Dans une société gouvernée par la peur et la logique de la bouche cousue, C.A.E avait pu sortir de l’ordinaire pour se positionner en « diseur » de la Nation. Sa capacité à vomir les vérités qui dérangent, à attaquer sans pudeur ni mesure certains dossiers sensibles avait fait de lui l’idole, le messie de plusieurs jeunes camerounais. Charles était pour eux l’incarnation de l’espoir, « le sauveur » de la république. A travers lui, beaucoup ont dû se persuader que le pays était au bord du gouffre, que la méritocratie n’était plus le facteur d’ascension sociale. La jeunesse s’exprimait en lui, il était le relais des masses populaires. De sa voix jaillissait le cri de désespoir d’une société essoufflée, les gémissements d’un peuple en souffrance, les plaintes d’une jeunesse en déclin. Il disait tout haut ce que la société avait murmuré, il mettait la lumière sur les choses rendues obscures.
J’ai connu Charles comme la plupart des jeunes camerounais: à travers les médias, ses ouvrages et ses conférences. Je dois avouer qu’il n’était pas mon modèle. J’appréciais son combat, mais je n’étais pas du tout d’accord avec sa façon de le mener. Si j’admirais son courage, j’étais très critique quant à sa façon d’agir. Je m’étais laissé convaincre que sa méthode, loin d’apporter le salut aux Camerounais pouvait à terme déclencher d’autres problèmes plus préoccupants pour la République. Il fut pourtant un homme de talent, doté de qualités exceptionnelles. Il faut être un homme doué pour produire autant que lui en 42 ans d’existence. Vingt-six ouvrages en librairie, ce n’est pas rien. Fussent†ils de mauvais ouvrages. Cela nécessite de l’imagination et même de l’expertise. Il écrivait beaucoup, mais parlait aussi beaucoup. Ecrivait†il bien ? Parlait†il bien ? C.A.E a dû lui†même, affronter à plusieurs reprises ces questions.
Pour ce qui est de ses écrits, de violentes critiques lui furent adressées quant à son style jugé populaire et sa méthode très simpliste éloignée de la rigueur scientifique. Charles faisait du populisme et il ne s’en défendait pas. De son vivant, il n’hésitait pas à faire comprendre à ses contradicteurs qu’un bon écrivain, c’est celui qui écrit pour le peuple. C’était donc un « philodoxe », c’est†à†dire un philosophe de la « doxa », de l’opinion qui penserait mal selon la logique bachelardienne. Pour ce qui est du « parler », C.A.E était un homme à la langue pendante. Son goût prononcé pour le sensationnel le poussait parfois à travestir les faits, n’hésitant pas à les grossir pour susciter de l’émotion. Avec lui, c’était l’apocalypse en permanence. Il ne prenait pas la mesure et le recul nécessaires face à certains évènements. Motivé le plus souvent par ses fans devenus de plus en plus nombreux, il lui arrivait de faire des jugements hâtifs et de tenir des propos difficilement vérifiables. Au moment où ce brillant Camerounais va quitter ce monde pour ne plus jamais y retourner, nous devons surtout garder de lui l’image de quelqu’un qui a certes combattu le bon combat, mais qui, comme tout homme, a commis des erreurs de parcours qui devraient nous servir de leçons.
L’homme n’est pas que parole, il est aussi mesure, réserve et discernement. L’homme aussi n’est pas celui†là qui dit tout, mais celui qui fait tout pour ne dire que ce qui doit être dit. Charles avait « tout dit » de son vivant. Il nous en aurait certainement dit davantage si la mort lui en avait donné la possibilité. Mais la société camerounaise aurait†elle pour autant guéri de ses maux ? Il est mort, laissant notre Cameroun comme il l’a trouvé : pauvre, sous†développé, sans routes, manquant d’eau et d’électricité. Le chômage, les sectes et le magico†anal continuent et continueront de travailler la jeunesse. Je n’irai pas jusqu’à dire que sa bataille a été un combat de Don Quichotte ou de Sisyphe ; un combat qui n’aura servi à rien. Cependant, je pense qu’il ne suffit pas de crier les problèmes d’une Nation sur tous les toits, comme il savait bien le faire, pour que ceux†ci soient aussitôt évacués. Les problèmes, on les affronte, on ne les chante pas.
Le « dire », pour sortir un pays de son marasme doit être accompagné du « faire ». En effet, le « dire » doit provoquer, engendrer le « faire ». C’est ce qui a sans doute manqué à l’ uvre d’Atéba Eyéné. Son « dire » n’a pas beaucoup amené les Camerounais à « faire ». Son « dire » a davantage été énonciatif, informatif que proactif. C’était un « dire » qui, à force d’être monotone avait fini par prendre des allures humoristiques et même distractives. On écoutait Atéba pour se « soulager moralement » et non pour se retrousser les manches et se positionner comme acteur du développement. On l’écoutait pour s’émouvoir et non pour se mouvoir. On l’écoutait pour rire et non pour agir. Mourir pour une cause suffit†il à la faire triompher ? Une chose est sûre, si Charles est mort pour une cause, celle†ci ne triomphera pas si ceux qui vont prendre le relais ne corrigent pas les erreurs qu’il a commises de son vivant.
C.A.E a certainement été d’une utilité pour le Cameroun, mais il aurait dû être plus utile s’il se taisait par moments pour laisser parler son uvre. Il parlait plus que ses ouvrages. Il ouvrait la boîte de Pandore à toutes les occasions. Il manquait toujours l’occasion de se taire. Les vraies luttes n’ont pourtant pas toujours été celles qui font du bruit. Son départ est donc une invite à notre propre conscience. Ses ouvrages ont soulevé des problématiques importantes qui doivent nous interpeller. Mais nous devons inventer une autre façon de les aborder. Les solutions à un problème ne doivent pas devenir elles†mêmes des problèmes. La mort de Charles est une perte, mais c’est aussi une ouverture sur l’avenir. C’est une occasion pour nous de nous pencher sur nos difficultés existentielles, de penser les méthodes adéquates devant nous permettre de les aborder.
Charles est parti très jeune, mais il a d’une manière ou d’une autre imprimé sa marque en ce monde. Quoi que nous regrettions son départ prématuré, nous avons néanmoins la ferme conviction qu’il n’a pas vécu pour rien. Il a choisi son combat et il l’a mené jusqu’au bout, avec la même détermination. Peut-on lui reprocher cela ? Simone de Beauvoir disait que « être Homme, c’est se jeter dans le monde ». Se jeter dans le monde pour résoudre ses contradictions, pour corriger ses injustices. C’est dans le même ordre d’idées que, Etounga Manguelle va nous enseigner que « vivre, c’est se rebeller » (2013). Car nul ne doit se taire devant les fléaux qui rongent l’humanité.
Chacun a le devoir de l’engagement. Je parle de l’engagement au sens où Jean Paul Sartre nous disait que «vivre c’est s’engager ». On ne peut donc pas ne pas s’engager. Etant donné que refuser de s’engager, c’est encore s’engager. Charles s’était engagé, il s’était rebellé, il s’était jeté dans le monde. Même si les méthodes étaient biaisées, la cause était juste. On pouvait ne pas être d’accord avec lui, mais reconnaissons†lui cette ferme volonté qu’il avait de « secouer le cocotier » jusqu’à ce que les fruits tombent. Il nous laisse en héritage, son courage et son amour pour son pays. De là où il va désormais reposer, qu’il sache qu’il a fait son job à sa façon. Reste à ceux qui l’ont aimé de se mettre au travail pour le bonheur de la Nation. C’est le meilleur hommage qu’ils peuvent lui rendre. Paix à ton âme Dr Charles Atéba Eyéné.
J’ai appris ce matin (la matinée du 25 mars 2014, Ndlr)le décès de monsieur Pius Ottou, membre suppléant du Comité Central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Le Cameroun vient de perdre un de ses meilleurs serviteurs, un de ceux qui ont longtemps marché sur les lignes de crête ignorées par les leurs. Pius Ottou était un homme politique qui ne poursuivait aucun objectif personnel mais qui cherchait à assurer par une compétence exceptionnelle et un travail acharné le bien être de notre pays.
Nous nous sommes retrouvés plusieurs fois à la radio pour des débats, il a beaucoup souffert du manque d’écoute de la part des responsables politiques de son parti. Je sais que dans son parti beaucoup ont eu du mal à comprendre sa démarche solitaire et désintéressée qui était trop éloignée de leurs habitudes. Avec sa disparition, j’espère que l’opinion publique découvre enfin qu’il travaillait pour son bien.
Pour moi Pius Ottou fut un esprit libre et indépendant, un personnage à part dans le personnel politique qui nous gouverne. En le lisant j’ai découvert en lui une solide formation d’économiste, il représentait l’école française de science économique, depuis Colbert jusqu’à Pascal Lamy. Voilà pourquoi il a mis son savoir pour la modernisation du pays. Nous perdons en lui un vulgarisateur de l’économie, un homme fidèle dans l’engagement, à ses convictions libérales et sociales.
Il avait une hauteur de vues, qui avait la passion du Cameroun et du pauvre. Il a incarné sa vie durant l’exigence intellectuelle et mon plus grand regret c’est le manque de consignation de sa pensée. Je ne saurai conclure sans me poser des questions sur l’avenir politique de notre pays au regard du traitement qui est réservé à nos hommes politique. Aux peuples du Cameroun qui s’interrogent encore je voudrais dire que Pius Ottou par son parcours a su démontrer qu’il n’y a pas d’autre chemin que de dire la vérité aux Camerounais.
Il a dit en des mots simples par exemple que les Camerounais n’auront de l’eau potable dans tous les ménages qu’après le départ du Président Paul Biya. Il l’a démontré et il a convaincu même les plus sceptiques. Alors je salue la droiture, le courage et la fermeté, alliés à une parole forte et libre. Il a ignoré la démagogie voilà pourquoi les siens ne l’ont pas reconnu.
L’ancienne secrétaire d’Etat aux Enseignements secondaires est décédée ce jour à Yaoundé des suites de maladie. Elle était poursuivie en justice pour un détournement présumé de 250 millions de F CFA
Marie Catherine Abena ne luttera plus. Après la grève de la faim initiée au début du mois de janvier 2010, qui lui avait valu une hospitalisation quelques jours après son incarcération à la prison centrale de Yaoundé à Kondengui, l’ancienne secrétaire d’Etat au ministère des Enseignements secondaires laisse désormais tout combat. Marie Catherine Abena a rendu l’âme ce 19 mars en matinée à l’hôpital de la Caisse national de prévoyance sociale (Cnps) à Yaoundé.
L’ex-haut fonctionnaire vivait des temps difficiles depuis quelques années. Nommé Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Enseignements secondaires en décembre 2004, elle devait être inculpée six ans plus tard, le 13 janvier 2010, de détournement de deniers publics d’un montant de 250 millions de F CFA, avec neuf autres coaccusés. La décision du tribunal de grande instance de Mfoundi de la placer sous mandat de détention provisoire avait amené la secrétaire d’Etat à entamer une grève de la faim pour protester contre son incarcération et les faits qui lui étaient reprochés.
Conduite à l’Hôpital central de Yaoundé le 15 janvier 2010, elle en était ressortie un après, le 5 février 2011, libre. Sans toutefois que le tribunal ait prononcé l’arrêt des poursuites. Des sources proches du Tribunal criminel spécial, créé en 2011 pour connaitre des détournements deniers publics supérieurs à 50 millions de F CFA, indiquent que le dossier de l’ex Secrétaire d’Etat y était pendant, pour une probable ouverture des débats au cours de cette année 2014. Les poursuites y avaient été maintenus pour elle et quatre de ses coaccusés sur les neuf de départ, cinq ayant été libérés sous caution en 2010.
Diplômée de l’Ecole normale supérieure de Yaoundé, Marie Catherine Abena est, à la base, Professeur des lycées d’enseignement général. Elle a gravi toutes les marches dans la fonction administrative de l’éducation en ayant été successivement : Inspecteur provincial de pédagogie de français dans la province du Centre (région aujourd’hui ndlr) ; Chef de Centre des ressources de Yaoundé ; Inspecteur national de pédagogie de français ; Président de jury à des examens officiels ; Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Enseignements secondaires en décembre 2004.
Ainée d’une famille de neuf enfants, Marie Catherine Abena est née un 20 mars 1954 dans le département de la Mefou et Afamba, région du Centre. Elle devait célébrer ce 20 mars 2014 son 60ème anniversaire. Elle laisse cinq enfants.
Le 20 mars 2014, Marie Catherine Abena devait célébrer son 60è anniversaireDroits réservés)/n
Le musicien populaire camerounais Lapiro de Mbanga est décédé hier à Buffalo, dans l’Ouest des Etats-Unis, des suites de maladie.
Il est né Lambo Sandjo Pierre Roger mais préférera prendre le nom de Lapiro de Mbanga, nom d’artiste mais également un hommage à la localité qui l’a vu naître. Mbanga est en effet une commune située dans le département du Moungo, région du Littoral. Les mélomanes camerounais des années 80 et 90 auront connu la belle époque de Lapiro au sommet de son art avec des titres comme « Kop Niè », « No make erreur » ainsi que d’autres comme « Pas argent no love », « Mimba We », « Na you ». Chantant à ses début la misère des petites gens, Lapiro de Mbanga passera à des titres plus provocateurs contre les politiques, en particulier le régime au pouvoir au Cameroun. Le titre le plus mémorable dans cette veine reste « constitution constipée » de 2008 qui sera très vite censuré. Le musicien dénonce la modification annoncée de la constitution pour la suppression de la durée du mandat présidentiel, en prenant le chef de l’Etat camerounais pour cible.
Lambo Sandjo Pierre Roger alias Lapiro de Mbanga, alias Ndinga Manfacebook.com/lapiro.Ngataman)/n
Lapiro de Mbanga encore appelé « Ndinga man », paiera son engagement politique. A la suite des émeutes de février 2008 au Cameroun, l’artiste sera condamné, le 24 septembre 2008, à trois ans de prison ferme par le tribunal de grande instance du Moungo à Nkogsamba dans une affaire qui l’opposait à la Société des plantations de Mbanga et le Centre divisionnaire des impôts de la même localité. Les chefs d’inculpation retenus contre lui, qu’il a toujours niés, étaient : « complicité de pillage en bande, attroupement et obstacles sur la voie publique ». Il purgera entièrement sa peine avant de recouvrer sa liberté le 08 avril 2011. Les recours introduits par ses avocats à la cour Suprême lui auront donné finalement raison, sur le tard, le 20 juin 2014, en reconnaissant des problèmes de procédures dans sa condamnation par le Tgi du Moungo.
C’est aux Etats-Unis que l’artiste avait décidé de continuer son existence après sa condamnation. A Buffalo, dans l’ouest américain, où il est décédé ce 16 mars 2014 à l’âge de 57 ans, Lapiro de Mbanga y vivait, d’après la BBC, avec sa femme et cinq de ses enfants.
L’ex Directeur général de la Société nationale des Eaux du Cameroun (Snec) est décédé le 01er mars dernier à Yaoundé, à l’âge de 75 ans.
Le patriarche Clément Obouh Fegue, comme on le considérait chez les Etenga, a rendu l’âme samedi dernier à Yaoundé des suites de maladie. Clément Obouh Fegue a été durant plus d’un quart de siècle à la tête de la Société nationale des Eaux du Cameroun (Snec), de 1975 à 2002.
Il aura essentiellement mené sa carrière au sein de cette société. Avant d’en être le Directeur général, il fut directeur général adjoint, de 1973 à 1975 ; Chef de service des études, de 1968 à 1972.
Clément Obouh Fegue est né le 02 octobre 1935 à Akok Bekoe dans le département de la Mefou et Akono, région du Centre. Après des études supérieures à l’Ecole nationale supérieure d’Electronique, d’Electrotechnique, de l’Iinformatique et d’Hydraulique de Toulouse où il obtient la Licence en Sciences physiques, et le diplôme d’ingénieur hydraulicien, il exercera d’abord comme cadre au service des Travaux industriels dans l’ancien Secrétariat d’Etat aux Travaux publics du Cameroun Oriental. C’est de là qu’il sera affecté à la Snec et où il y effectuera l’essentiel de sa carrière professionnelle et administrative.