Il sera intitulé «Longuè Longuè leur a pardonné» et devrait sortir en février 2015. L’artiste a été libéré en France le 15 janvier dernier
A peine sortie de prison, le 15 janvier dernier, le musicien Longuè Longuè annonce la sortie prochaine d’un nouvel album. «Dans un mois, mes fans vont découvrir mon nouvel album. Il sera produit par Philippe Monkam, alias Monkam 1er. Je l’ai intitulé « Longuè Longuè leur a pardonné ». Il aura huit ou neuf titres. Nous y travaillons», affirme-t-il dans les colonnes du quotidien Mutations, édition de ce 19 janvier.
De son vrai nom Simon Longkana Agno, Longuè Longuè avait été reconnu coupable de viol sur mineure par la Cour d’assise du Tribunal de grande instance de Bordeaux et condamné à 8 ans de prison le 2 décembre 2011. Il a été relaxé le 15 janvier 2015, avec interdiction de se rendre en France pendant trois ans, jusqu’au 15 janvier 2018.
Réagissant sur sa condamnation, l’auteur de Kirikou a déclaré: «Je ne dois plus rien à personne. Je suis innocent et j’ai d’ailleurs toujours clamé mon innocence. J’ai pourtant été condamné. Mais, je n’en veux pas à la justice française. J’ai payé ma dette. Les parties civiles ont été dédommagées. Je ne dois plus rien à personne. Aujourd’hui, je suis libre».
Dans une interview, toujours accordée à Mutations en août 2014, Longuè Longuè se flattait du fait qu’il n’avait pas dépensé plus de 1000 euros de sa propre poche sur les plus de 42.000 euros payés à la partie civile dans le cadre de son procès.
La liberté, «aujourd’hui je comprends mieux ce qu’elle vaut», confie-il dans l’interview publiée ce 19 janvier. Longuè Longuè y rend un hommage à Samuel Eto’o qui l’a «énormément soutenu» depuis 2005. «Nous devons protéger ce monsieur, car tous les riches ne pensent pas à aider les nécessiteux. On ne peut même pas les aborder. Mais, Samuel va vers le peuple », estime Longuè Longuè.
Dans cette interview, le «libérateur libéré» rend également hommage à d’autres personnes qui lui ont permis de vivre décemment en prison: «En particulier, le ministre Grégoire Owona ; maman Merana Marie Charlotte de Kiki ; Féyou Gaëtan de Londres ; la princesse Essangui Binyam en Allemagne, ma famille et toutes les personnes qui m’ont soutenu. Ces personnes m’ont permis de ne pas vivre comme un clochard en prison», relève-t-il.
